Donbass. Opération russe

"La Russie ne bluffe pas": un inspecteur de l’Onu revient sur les frappes en Ukraine

Kiev et ses alliés subissent un retour de bâton au travers des frappes russes sur plusieurs infrastructures énergétiques, a déclaré à Sputnik Scott Ritter, ancien officier du renseignement américain et inspecteur de l'Onu.
Sputnik
Les frappes russes sur plusieurs infrastructures ukrainiennes sont une conséquence du positionnement russe, alors que Moscou avait tracé sur une ligne rouge autour du pont de Crimée, explique à Sputnik Scott Ritter, ancien officier du renseignement américain et inspecteur des armes de l'Onu.
"La Russie avait averti qu'une attaque contre des infrastructures critiques telles que le pont de Crimée représenterait une ligne rouge et que si l'Ukraine la franchissait, la nature du conflit en serait transformée. Je pense que nous en voyons le résultat. La Russie ne bluffe pas", explique-t-il ainsi.
Et l’analyste militaire de se demander si le jeu en valait la chandelle pour Kiev, au vu des représailles subies. "Le blâme revient entièrement à l'Ukraine pour avoir attaqué le pont de Crimée", souligne-t-il.

Arrogance occidentale

Même constat pour Matthew Crosston, politologue américain, qui fustige l’arrogance de Kiev et de ses alliés, après la récente contre-offensive ukrainienne. Les frappes russes ciblées ont ainsi balayé les caricatures d’un Vladimir Poutine hors de contrôle, prêt à utiliser l’arme nucléaire après une série de revers.
"L'Occident et l'Ukraine sont franchement devenus un peu arrogants et présomptueux avec leurs soi-disant ˝succès˝ récents. Tous là-bas ont simplement pensé que la Russie était de facto vaincue. Il lui fallait juste l'admettre ou faire quelque chose de 'fou'. Cette action aujourd'hui prouve que la Russie n'est pas encore finie et ce n'est pas quelque chose de fou non plus", déclare ainsi à Sputnik ce professeur à l’Université Bowie State.
Ces 10 et 11 octobre, des frappes de missiles russes ont touché plusieurs infrastructures électriques en Ukraine, privant plusieurs villes de courant. Une action décidée en représailles de la destruction partielle du pont de Crimée, a précisé le Président russe.
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