La STEG répond aux spéculations sur un éventuel black-out en Tunisie

Un syndicaliste de la compagnie de gaz et d'électricité en Tunisie (STEG) a déclaré que le pays pourrait plonger dans le noir dès le mois d’octobre. Face à ces allégations, l’entreprise a tenu à rassurer, malgré une situation financière inquiétante.
Sputnik
La situation autour de la STEG inquiète. Le 12 septembre, Mongi Khalifa, un membre de la chambre syndicale de l’entreprise a déclaré au micro de la radio Shems FM qu’il était possible que le pays manque d’électricité en octobre prochain et que la Tunisie puisse plonger dans l’obscurité.
Il a fait savoir que ce blackout serait causé par la situation financière de la société. Pour le seul mois de juillet, la STEG a enregistré une dette de 143 millions de dinars à la société algérienne Sonatrach tandis que la créance pour le mois d’août s’est élevée à 146 millions de dinars. Elle accuse un passif de 76 millions d’euros auprès des fournisseurs étrangers.

La STEG assure qu’elle continuera l’approvisionnement

Le 13 septembre, la compagnie a publié un communiqué sur les réseaux sociaux dans lequel elle a assuré que l’accumulation des dettes n’affectera pas la poursuite de l’approvisionnement en électricité et en gaz.
"Malgré la hausse des prix de l’énergie à l’échelle mondiale, et l’accumulation des dettes et arriérés auprès des clients, la STEG demeurera au niveau de ces défis et de ces circonstances exceptionnelles, et veillera sur la poursuite de l’approvisionnement en électricité et gaz", souligne-t-elle.
La compagnie assure qu’elle a réussi à assurer l’approvisionnement en électricité durant cet été malgré une conjoncture mondiale et énergétique désastreuse et une saison marquée par des températures records. Concernant sa situation financière, elle a dit qu’elle était en train d’honorer tous ses engagements financiers et de régler l’ensemble de ses factures à la Sonatrach, malgré une situation financière catastrophique.
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