L’Algérie et la Tunisie ont réagi à l’«accord du siècle» proposé par le Président américain pour la résolution du conflit israélo-palestinien, réitérant leur «soutien» à la cause palestinienne. Pour sa part, le Maroc a «salué les efforts» de l’administration américaine tout en plaidant pour «la préservation du statut de Jérusalem-Est».
L’Algérie réaffirme son soutien
Dans le même sens, Alger a mis l’accent sur le fait qu'«aucune solution ne saurait être envisagée sans l'association des Palestiniens, notamment quand il s'agit d'une solution contre leurs intérêts».
La note conclut que l’Algérie encourage une résolution du conflit israélo-palestinien «basée sur le principe du retrait total de l'ensemble des territoires arabes occupés en contrepartie d'une paix dans le cadre de la légitimité internationale et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité».
Tunis sur la même longueur d’onde
Par ailleurs, le texte met l’accent sur le fait qu’une «paix juste et générale dans cette région du Proche-Orient passe nécessairement par la reconnaissance totale du droit du peuple palestinien à décider de son sort». «Ceci ne peut avoir lieu qu'avec l'instauration d'un État indépendant sur les terres des palestiniens et avec Al-Qods-Est comme capitale», avance le communiqué.
Enfin, il assure que «la Tunisie est toujours favorable à toutes les initiatives capables de relancer le processus de paix en se basant sur les décisions internationales légitimes et qui garantissent le droit du peuple palestinien à reprendre ses terres».
Le Maroc salue «les efforts constructifs» de Washington, mais…
«Le Maroc a suivi avec intérêt la présentation de la vision du président Trump, sur la question israélo-palestinienne», a-t-il ajouté. Et de poursuivre que le Maroc «examinera» les détails de ce plan «de manière très attentive», précisant que la résolution de la question palestinienne est la clé de la stabilité au Moyen-Orient.
Dans le même sens, le chef de la diplomatie marocaine a réitéré la position de son pays pour une solution à deux États négociée, soulignant que «l’acceptation par les parties des différents éléments est fondamentale pour la mise en œuvre et la durabilité de ce plan».
Pour le Maroc, «le statut de Jérusalem doit être préservé»
Enfin, le ministre a réaffirmé que le Maroc soutenait le principe d’une solution qui satisfait les droits légitimes du peuple palestinien pour un État indépendant, viable et souverain, avec Jérusalem-Est comme capitale.
«L’accord du siècle»
Mardi 28 janvier, Donald Trump a rendu public un plan de règlement du conflit israélo-palestinien qu’il qualifie lui-même d’«accord du siècle». Dans ce document axé sur l’économie et les investissements, le Président des États-Unis promet aux Palestiniens 50 milliards de dollars d’investissements pour redresser l’économie palestinienne, créer des dizaines de milliers d’emplois et résorber le chômage. Cependant, ce plan américain maintient le statut de Jérusalem en tant que capitale indivisible d'Israël.