Edward Snowden, un lanceur d'alerte américain et ancien employé de la CIA, a parlé de «journée noire pour la liberté de la presse» à propos de l'arrestation de Julian Assange par les autorités britanniques.
Il a rappelé dans un autre tweet que «les Nations Unies avaient officiellement déclaré que sa détention était arbitraire, en violation des droits de l'homme». «Ils ont à plusieurs reprises publié des déclarations selon lesquelles il était invité à se déplacer librement, y compris très récemment».
Snowden a tenu à souligner, en se référant à une journaliste présente sur place, qu'il s'agissait bel et bien de la police secrète britannique.
Julian Assange a trouvé asile en 2012 à l'ambassade équatorienne de Londres dans le but d'échapper à une extradition vers la Suède où il était recherché pour viol et agression sexuelle. Bien que ces poursuites aient été abandonnées en 2017, le tribunal de Westminster a maintenu le mandat d'arrêt contre M. Assange, indiquant qu'il avait été délivré après que ce dernier a enfreint les conditions de sa liberté sous caution. Julian Assange craint, en cas d'arrestation, d'être extradé vers les États-Unis où il est poursuivi pour la divulgation de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.