Edward Snowden, un lanceur d'alerte américain et ancien employé de la CIA, a parlé de «journée noire pour la liberté de la presse» à propos de l'arrestation de Julian Assange par les autorités britanniques.
Images of Ecuador's ambassador inviting the UK's secret police into the embassy to drag a publisher of--like it or not--award-winning journalism out of the building are going to end up in the history books. Assange's critics may cheer, but this is a dark moment for press freedom. https://t.co/ys1AIdh2FP
— Edward Snowden (@Snowden) 11. April 2019
Il a rappelé dans un autre tweet que «les Nations Unies avaient officiellement déclaré que sa détention était arbitraire, en violation des droits de l'homme». «Ils ont à plusieurs reprises publié des déclarations selon lesquelles il était invité à se déplacer librement, y compris très récemment».
Important background for journalists covering the arrest of Julian #Assange by Ecuador: the United Nations formally ruled his detention to be arbitrary, a violation of human rights. They have repeatedly issued statements calling for him to walk free--including very recently. pic.twitter.com/fr12rYdWUF
— Edward Snowden (@Snowden) 11. April 2019
Snowden a tenu à souligner, en se référant à une journaliste présente sur place, qu'il s'agissait bel et bien de la police secrète britannique.
For the folks reflexively saying "there weren't any secret police!", here's the reporter who was on the ground saying some of the arresting officers had been staking out the embassy in plain clothes for days. https://t.co/T6LoOfCN9H
— Edward Snowden (@Snowden) 11. April 2019
Julian Assange a trouvé asile en 2012 à l'ambassade équatorienne de Londres dans le but d'échapper à une extradition vers la Suède où il était recherché pour viol et agression sexuelle. Bien que ces poursuites aient été abandonnées en 2017, le tribunal de Westminster a maintenu le mandat d'arrêt contre M. Assange, indiquant qu'il avait été délivré après que ce dernier a enfreint les conditions de sa liberté sous caution. Julian Assange craint, en cas d'arrestation, d'être extradé vers les États-Unis où il est poursuivi pour la divulgation de nombreux secrets militaires et documents diplomatiques américains.