«L’ambassadeur du Royaume-Uni ne prendra pas part aujourd’hui à la rencontre au ministère russe des Affaires étrangères.», a-t-il été communiqué.
Derrière l’absence de Laurie Bristow, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déjà identifié le refus du Royaume-Uni d’entendre les réponses aux questions que lui-même pose.
«Je ne peux pas m’empêcher de dire que ce serait une nouvelle manifestation éloquente de la situation absurde lorsqu’on pose des questions et [en même temps, ndlr] manifeste le refus d’entendre une quelconque réponse», a-t-il indiqué.
Mais il ne s’agit pas que de réponses. Si Laurie Bristow n’avait pas décliné l’offre, il aurait pu entendre des questions qui auraient pu l’embarrasser, des questions portant sur les preuves qui n’ont toujours pas été fournies. Et comme l’a précisé Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, des questions, la partie russe en a.
Des accusations d'empoisonnement de l'ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia ont été portées contre Moscou par Londres, il y a une semaine. La Première ministre britannique Theresa May a affirmé que Moscou était impliqué dans cette affaire, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.
Moscou a qualifié ces accusations gratuites de «cirque» avant d'expulser à son tour 23 diplomates britanniques.