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Avenir souverain
Traditions ressuscitées, nature préservée, peuples relevés. L’émancipation de l’Afrique passe d’abord par la prise de conscience de ses forces. Retrouvez les témoignages de celles et ceux qui bâtissent un avenir de liberté et de dignité humaine.

Sécurité, armées, souveraineté: de Ouagadougou à Bangui, l’Afrique reprend la main

Sécurité, armées, souveraineté: de Ouagadougou à Bangui, l’Afrique reprend la main
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À l’heure où le Burkina Faso célèbre sa souveraineté et où la République centrafricaine dévoile sa stratégie militaire à l’horizon 2040, le continent est le théâtre d’un rééquilibrage stratégique majeur. Avenir Souverain donne la parole à deux experts africains pour décrypter les ressorts de cette reprise en main sécuritaire et souverainiste.
Le Burkina Faso célèbre sa fête nationale dans un contexte sécuritaire encore fragile. À cette occasion, le Président Traoré a salué les forces armées pour leurs récents succès. Cet épisode d’Avenir Souverain revient sur le bilan de l’année au Burkina Faso et sur les mesures engagées pour renforcer l’armée et la souveraineté en RCA.
Selon Iba Karim, ancien parlementaire burkinabè et docteur en sciences économiques, ces avancées s’inscrivent dans une dynamique plus large de reconquête du territoire et de transformation économique et sociale.

“Pour le Burkina Faso, c’est un moment de réaffirmation identitaire, de fierté nationale et de solidarité, mais surtout une étape dans une reconquête plus large. Nous ne parlons pas seulement de sécurité, mais aussi de souveraineté économique, culturelle et sociale. Le renforcement de l’armée, l’absence de pertes humaines lors de certaines opérations, la reprise d’une grande partie du territoire, tout cela montre que l’État est en train de se transformer. Cette transformation passe aussi par l’industrialisation, la création d’emplois et des partenariats qui doivent rester gagnant-gagnant, sans jamais compromettre l’autonomie du peuple burkinabè”, a-t-il conclu l’ancien parlementaire burkinabè.

En République centrafricaine, le Président Faustin-Archange Touadéra a exprimé son intention d'augmenter les effectifs de l'armée de 26.000 à 50.000 soldats d'ici 2040, alors qu'il a hérité d'une armée divisée comptant moins de 10.000 soldats à son arrivée au pouvoir.
Selon Wilfried Balogbia, panafricaniste centrafricain, la situation sécuritaire s’est progressivement améliorée malgré des fragilités persistantes, dans un contexte de redéfinition des partenariats stratégiques après des années de relations complexes avec la France. Pour lui, la coopération avec la Russie est un facteur ayant contribué à une stabilisation relative.
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