Les mercenaires français présents sur l'axe de Zaporojié "ont peur d’affronter les Russes"

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Un mercenaire, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 20.03.2024
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Des mercenaires français et britanniques sont à la manœuvre dans la région de Zaporojié, mais exercent des fonctions de commandement à l'arrière, pour éviter d'aller sur la zone de contact, a déclaré à Sputnik Vladimir Rogov, coprésident du Conseil de coordination pour l'intégration des nouvelles régions de Russie.
Les Français qui se trouvent dans les rangs de l’armée ukrainienne sur l’axe de Zaporojié "ont peur d’affronter les Russes sur la ligne de front, raison pour laquelle ils exercent des fonctions de commandement à l'arrière", a déclaré ce 20 mars à Sputnik Vladimir Rogov, coprésident du Conseil de coordination pour l'intégration des nouvelles régions de Russie.
"Il y a des Français parmi les membres de la Légion étrangère de l’armée ukrainienne dans la ville de Zaporojié […]. Ils sont chouchoutés et protégés contre les frappes. Ces mercenaires sont des militaires français qui ont pris leur retraite pour le spectacle ou sont en congé", a précisé le responsable.

Qui d’autre fait partie de la Légion étrangère ukrainienne?

Outre les Français, il y a aussi des Britanniques parmi les mercenaires, mais ceux-ci ne sont pas très nombreux. Les unités étrangères comprennent surtout des Polonais, des Géorgiens et des ressortissants d’autres pays du Caucase, selon lui. Ces combattants appartiennent parfois à des groupes terroristes interdits en Russie.
"Des mercenaires polonais, français et britanniques sont initialement arrivés dans la région de Zaporojié occupée par les forces ukrainiennes pour contrôler des armes complexes, tels que les obusiers M-777, les systèmes HIMARS, Storm Shadow/SCALP", a-t-il expliqué.
Début mars, le renseignement militaire ukrainien avait admis que des mercenaires d'une cinquantaine de pays combattaient aux côtés des forces ukrainiennes, notamment des Américains, des Britanniques et des Australiens.
Mi-janvier, l'armée russe avaient frappé sur un point de déploiement de combattants étrangers, dans la région de Kharkov, tuant une soixantaine d'entre eux, dont des Français, selon le ministère de la Défense. Paris avait ensuite nié que des mercenaires Français se trouvaient en Ukraine, un fait démenti par plusieurs témoignages.
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