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Pays riche à l’époque soviétique, l’Ukraine a perdu son industrie, selon un historien français
Pays riche à l’époque soviétique, l’Ukraine a perdu son industrie, selon un historien français
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L’Ukraine, ancienne république soviétique munie d’une grande industrie aéronautique et de défense, a perdu son potentiel industriel après 1991 et a même été... 04.03.2024, Sputnik Afrique
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En dehors des livraisons occidentales, l'armée ukrainienne est équipée d’anciens équipements soviétiques, elle "est obligée constamment de demander de l’argent, des obus, du matériel qu’elle ne produit pas", a déclaré à Sputnik Afrique l'historien et journaliste Laurent Brayard.À court de munitionsEt de rappeler que l’Ukraine "était l’un des plus grands producteurs d’armes dans le monde, surtout d’armes légères et de chars" alors qu’elle quittait l’Union soviétique. "On se souvient aussi de la compagnie Antonov pour les avions, etc", ajoute M.Brayard.A présent, ce pays est incapable de tenir la cadence en matière de munitions et d'obus, ajoute l'historien.D’ailleurs, l'Occident lui-même ne semble pas en mesure de produire assez d’équipements et de munitions pour approvisionner Kiev. L'armée ukrainienne tire en effet entre 5.000 et 8.000 obus de 155 mm par jour, alors que la France ne peut par exemple en produire que 20.000 par an, avait récemment admis Cédric Perrin, président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat.Fin février, Volodymyr Zelensky avait affirmé que sur le million d'obus promis par l'UE en 2023, il n'en avait reçu que 30%.
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Pays riche à l’époque soviétique, l’Ukraine a perdu son industrie, selon un historien français
L’Ukraine, ancienne république soviétique munie d’une grande industrie aéronautique et de défense, a perdu son potentiel industriel après 1991 et a même été réduite à demander de l’aide militaire de l’Occident, a déclaré à Sputnik Afrique l'historien Laurent Brayard.
En dehors des livraisons occidentales, l'armée ukrainienne est équipée d’anciens équipements soviétiques, elle "est obligée
constamment de demander de l’argent, des obus, du matériel qu’elle ne produit pas", a déclaré à Sputnik Afrique l'historien et journaliste Laurent Brayard.
"L'Ukraine n'a ni les moyens, ni les structures, ni l'expérience, pour pouvoir entretenir une armée aussi importante […]. Et en 2014, cette armée ukrainienne était en lambeaux", souligne-t-il, commentant les récentes critiques émises par le Président ukrainien qui a accusé ses alliés occidentaux de ne pas lui fournir assez d’armes et d’argent.
Et de rappeler que l’Ukraine "était l’un des plus grands producteurs d’armes dans le monde, surtout d’armes légères et de chars" alors qu’elle quittait l’Union soviétique. "On se souvient aussi de la compagnie Antonov pour les avions, etc", ajoute M.Brayard.
A présent, ce pays est incapable de tenir la cadence en matière de munitions et d'obus, ajoute l'historien.
"Il faut pour l'Ukraine quelques milliers d'obus par jour [...]. Cela est impossible pour l'Ukraine. On rentre donc dans un cercle vicieux où il faut constamment demander des armes", souligne-t-il.
D’ailleurs, l'Occident lui-même ne semble pas en mesure de produire assez d’équipements et de munitions pour approvisionner Kiev. L'armée ukrainienne tire en effet entre 5.000 et 8.000 obus de 155 mm par jour, alors que la France ne peut par exemple en produire que 20.000 par an,
avait récemment admis Cédric Perrin, président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat.
Fin février, Volodymyr Zelensky avait affirmé que sur le million d'obus promis par l'UE en 2023, il n'en avait reçu que 30%.
