Zelensky mendie toujours des armes à l’Occident qui subiront le même sort qu’à la contre-offensive
14:26 03.03.2024 (Mis à jour: 14:39 03.03.2024)
© Sputnik . © Photo : RIA NovostiVéhicule blindé américain M113 abandonné par l'armée ukrainienne à Avdeïevka.
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C’est toujours la même rengaine pour le Président ukrainien. Par ailleurs, les armes occidentales tellement suppliées par Kiev ne l’ont finalement pas aidé sur le front. Les nouvelles livraisons connaîtront forcément le même sort, la Russie enchaînant les victoires militaires.
Après avoir déclaré fin février que l’Ukraine allait perdre sans armes occidentales, Zelensky a plus tard reconnu qu’il ne comprenait pas le comportement de ses alliés, "impliqués dans leurs jeux politiques".
Mais ces derniers, dont la France, clament toujours "un soutien sans réserve de l'Ukraine" dès le mois de février 2022. On vous propose de faire un retour sur les promesses de Paris en 2023 mariées aux diverses livraisons qui se sont avérées impuissantes à changer la donne sur le terrain.
Février, trois mois avant la contre-offensive: "Il sera nécessaire que nous poursuivions (…) le soutien militaire nécessaire à la préservation de l’Ukraine", a déclaré Emmanuel Macron.
"De nouvelles livraisons sont en préparation pour tenir compte en permanence des besoins les plus urgents et les plus immédiats de l’Ukraine dans le renforcement de ses capacités de défense", indique une déclaration commune de la France et de l’Ukraine, signée en mai.
"Notre soutien à l'Ukraine indéfectible doit être maintenu dans la durée, qu'il soit politique, militaire, économique, humanitaire ou portant sur la reconstruction", clamait le Président français en juin dernier.
"On voit bien que le conflit s'installe et il va nous falloir faire preuve d'endurance", insistait pour sa part en septembre Sébastien Lecornu, ministre des armées.
À un moment donné, le dirigeant français a même pris la décision d'accroître les livraisons d'armes et d'équipements "compte tenu de la situation".
Aujourd'hui, la situation sur le champ de bataille est décevante pour les Ukrainiens, certains alliés se demandent certainement si la future assistance va pouvoir la changer. Pendant qu’Emmanuel Macron évoque l’éventuel envoi de ses troupes en Ukraine, le Congrès américain piétine avec l’adoption d’un budget de 60 milliards de dollars incluant une aide à Kiev.
Armes et matériels fournis par la France
Dès le début, le principe de Paris était de livrer "ce dont l’Ukraine a besoin, sans fragiliser les armées françaises et en maîtrisant l’escalade".
Dans un premier temps, la France a fourni des missiles antichars et antiaériens, des équipements de protection individuelle et de l'armement individuel.
Ensuite, des systèmes plus lourds et plus sophistiqués ont été envoyés à Kiev, dont les canons Caesar avec leurs munitions. La France assure de plus la formation à leur utilisation.
Dans le domaine de la défense aérienne, la France a fourni, entre autres, deux systèmes anti-aériens Crotale NG. Au niveau de l’artillerie, elle a livré des lance-roquettes multiples ainsi que leurs munitions.
Plus tard, la France a fourni les engins blindés AMX-10 RC, un radar GM200 ainsi qu’un SAMP/T, système antimissile à moyenne portée. Paris livre également des missiles Scalp pour des frappes "dans la profondeur".
Position de Moscou
Moscou a réitéré à maintes reprises que tout matériel militaire fourni à l’Ukraine serait considéré comme une cible légitime pour l’armée russe.
Le Kremlin a toujours mis en garde contre la poursuite des livraisons d'armes à Kiev, affirmant que cela conduirait à une nouvelle escalade du conflit et à son prolongement.