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Ce pays africain entend privatiser plus de 100 entreprises publiques
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Le Kenya s’apprête à lancer la privatisation d’entreprises publiques, a annoncé le Président. Une première liste comprenant 35 sociétés est déjà prête, pour... 23.11.2023, Sputnik Afrique
2023-11-23T19:27+0100
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Les autorités kényanes sont prêtes à privatiser 35 entreprises publiques et envisagent d'ouvrir le capital de 100 autres entreprises, a déclaré ce jeudi 23 novembre le Président William Ruto, dans un discours à la conférence annuelle de l’Association des bourses africaines (ASEA).William Ruto a cité l’exemple d’entreprises publiques qui pourraient être lucratives, mais qui sont piégées par la bureaucratie gouvernementale. Une fois intégrées au secteur privé, ces sociétés peuvent fonctionner mieux et offrir aux clients les services de meilleure qualité, estime le Président.M.Ruto a également spécifié que, pour faciliter la privatisation, il a fallu réviser la loi qui freinait le processus à cause de "procédures bureaucratiques inutiles".Un pays en proie à des difficultés économiquesLe Kenya qui compte 51,54 millions d'habitants a une dette publique qui s’élève à 70,2% du PIB, selon les données d’octobre du Fonds monétaire international (FMI). La même organisation constatait dans un rapport publié en juillet que l’économie kényane était confrontée à de multiples défis à court terme. Parmi eux, des réserves budgétaires et extérieures limitées, un coût de la vie élevé, des pressions sur le taux de change, des conditions financières tendues.Pour relever ces défis et assurer une réduction régulière de la dette du Kenya et de ses vulnérabilités, il faudra procéder à des arbitrages politiques difficiles en adoptant des politiques qui se renforcent mutuellement et en accordant une priorité rigoureuse au programme de réformes "ascendantes" des autorités, a préconisé le FMI dans le document.
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Ce pays africain entend privatiser plus de 100 entreprises publiques
Le Kenya s’apprête à lancer la privatisation d’entreprises publiques, a annoncé le Président. Une première liste comprenant 35 sociétés est déjà prête, pour une centaine d’autres, l’étude de faisabilité est en cours. Cette mesure a été prise sur fond des difficultés économiques que traverse le pays.
Les autorités kényanes sont prêtes à privatiser 35 entreprises publiques et envisagent d'ouvrir le capital de 100 autres entreprises, a déclaré ce jeudi 23 novembre
le Président William Ruto, dans un discours à la conférence annuelle de l’Association des bourses africaines (ASEA).
"Nous avons identifié les 35 premières sociétés qui seront proposées au secteur privé. Nous en avons près d'une centaine d'autres sur lesquelles nous travaillons avec des conseillers financiers pour décider comment y aller et quelles parts céder", a déclaré le chef d’État.
William Ruto a cité l’exemple d’entreprises publiques qui pourraient être lucratives, mais qui sont piégées par la bureaucratie gouvernementale. Une fois intégrées au secteur privé, ces sociétés peuvent fonctionner mieux et offrir aux clients les services de meilleure qualité, estime le Président.
M.Ruto a également spécifié que, pour faciliter la privatisation, il a fallu réviser la loi qui freinait le processus à cause de "procédures bureaucratiques inutiles".
Un pays en proie à des difficultés économiques
Le Kenya qui
compte 51,54 millions d'habitants a une dette publique qui s’élève à 70,2% du PIB, selon les données d’octobre du Fonds monétaire international (FMI). La même organisation constatait dans un rapport publié en juillet que l’économie kényane était confrontée à de multiples défis à court terme. Parmi eux, des réserves budgétaires et extérieures limitées, un coût de la vie élevé, des pressions sur le taux de change, des conditions financières tendues.
Pour relever ces défis et assurer une réduction régulière de la dette du Kenya et de ses vulnérabilités, il faudra procéder à des arbitrages politiques difficiles en adoptant des politiques qui se renforcent mutuellement et en accordant une priorité rigoureuse au programme de réformes "ascendantes" des autorités, a préconisé le FMI dans le document.