Plusieurs pays d’Afrique négocient avec Moscou sur la production d’armes

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Le logo de Rosoboronexport - Sputnik Afrique, 1920, 14.11.2023
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Suite aux deux sommets Russie-Afrique, les relations russo-africaines se sont accentuées. Les pays africains souhaitent acheter des armes, mais aussi en produire sur leur propre sol dans le cadre de la coopération militaire et technique avec la Russie, selon le chef de l’agence russe d’exportation d’armement.
Plusieurs pays d’Afrique mènent des pourparlers avec l’agence russe d’exportation d’armement Rosoboronexport en vue de créer des coentreprises pour fabriquer des munitions et des blindés, a déclaré ce 14 novembre aux journalistes Alexandre Mikheïev, chef de la société d’État russe chargée des exportations du complexe militaro-industriel, lors du salon aéronautique de Dubai Airshow 2023.
"Il y a une très forte demande pour différents types d’équipements. Chaque pays [africain-ndlr] a une vision différente: certains ont besoin de systèmes de défense aérienne, d'autres d’armes légères, y compris avec la tendance à la localisation de la production et à la création de coentreprises pour la maintenance. Il s’agit également de munitions, de la possibilité de participer à la production de nos plateformes blindées en faisant appel à des entreprises locales", a-t-il indiqué.
Selon lui, les partenaires africains misent sur la localisation de la production d'armes notamment parce qu’ils cherchent à réduire le chômage dans leurs pays.

Renforcement du partenariat militaire russo-africain

M.Mikheïev a confié que le travail avec les pays africains sur la coopération militaro-technique s'est surtout intensifié après le 2e sommet Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg. Lors de ce second sommet, l'exportateur spécial russe a mené des réunions très sérieuses avec de hauts dirigeants africains, qui ont continué suite au forum.
"Le précédent sommet de 2019 à Sotchi nous a apporté plus de 11 milliards de dollars de contrats signés et payés. Cette année, à Saint-Pétersbourg, nous avons eu des consultations très sérieuses soit avec des chefs d'État ou soit avec des ministres de la Défense, qui se sont poursuivies bien après le sommet. Il y a une très forte demande pour différents types d'équipements", a-t-il noté.
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