Une bombe atomique sur Gaza? Israël commente, le Hamas s’indigne

© AFP 2024 SAID KHATIBLa ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 4 novembre 2023
La ville de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 4 novembre 2023 - Sputnik Afrique, 1920, 05.11.2023
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Les remarques sur l’option d’un recours à une bombe nucléaire dans la bande de Gaza sont "déconnectées de la réalité", a réagi Benyamin Netanyahou suite à une sortie de l’un de ses ministres. Ces déclarations reflétaient un "terrorisme sans précédent", s’est indigné le mouvement islamiste Hamas.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a recadré ce 5 novembre Amichay Eliyahu, ministre du Patrimoine, qui avait évoqué la possibilité de jeter une bombe nucléaire sur la bande de Gaza.
Ces remarques sont "déconnectées de la réalité", a indiqué le bureau de Benyamin Netanyahou. Le ministre en question a été écarté des réunions du gouvernement "jusqu’à nouvel ordre".
"Israël et les forces de défense israéliennes agissent conformément aux normes les plus élevées du droit international […] et ils continueront à le faire jusqu’à […] la victoire", selon le communiqué.

Interview

Quelques heures avant cela, Amichay Eliyahu, lors d’une interview sur la radio Kol Berama sur l’opportunité de larguer une bombe atomique sur l’enclave, a déclaré que "c’est l’une des possibilités".
De plus, il s’est opposé à l’entrée de toute aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Les propos ont fait réagir le Hamas. Pour ce mouvement islamiste, ces déclarations du ministre israélien reflétaient "le terrorisme sans précédent que ce gouvernement exerce contre le peuple palestinien", a lancé Hazem Qassem, porte-parole du mouvement.

Le ministre essaie de minimiser

Face au tollé suscité par ses propos, Amichay Eliyahu a publié un message sur X, affirmant que ses "propos concernant l’arme atomique sont métaphoriques".

Réponse israélienne militaire

Israël mène une offensive dans la bande de Gaza contre le Hamas. Le mouvement a été à l’origine d’une attaque meurtrière sur l’État hébreu le 7 octobre qui a coûté la vie à plus de 1.400 Israéliens.
Suite à la réponse militaire israélienne sur l’enclave, au 5 novembre, 9.770 habitants de la bande de Gaza sont morts, selon le ministère palestinien de la Santé.
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