Un trésor romain d’une valeur record découvert dans la mer près de la Sardaigne - vidéo
© Photo Unsplash / Mylene Tremoyetla Sardaigne (image d'illustration)
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Un dépôt de follis, monnaies romaines, datant de la première moitié du IVe siècle après J.-C., a été retrouvé submergé au large de la Sardaigne, en Italie. Il s’agit d’un important trésor dont la valeur peut être estimée comme record.
Une équipe d’archéologues italiens a découvert un énorme trésor de pièces de monnaie romaines, baptisées follis, en mer au large de la côte nord-est de la Sardaigne, près de la municipalité d'Arzachena. C'est ce qu'a annoncé le ministère italien de la Culture le 4 novembre.
Ritrovato al largo della Sardegna un deposito di follis risalente alla prima metà del IV secolo d.C..https://t.co/8TLhyepRZI#MiC #archeologia #Arzachena pic.twitter.com/jRgwrlEG6o
— Ministero della Cultura (@MiC_Italia) November 4, 2023
Selon les premières estimations, le fond marin recelait entre 30.000 et 50.000 pièces de bronze datant du début du IVe siècle de notre ère. Un nombre qui peut être considéré comme record.
#ARCHEOLOGIA #SCOPERTE I follis di bronzo si celavano al largo di #Arzachena; dal peso potrebbero essere tra i 30.000 e i 50.000, quasi tutti in eccezionale stato di conservazione. Tra loro anche emissioni di Costantino il Grande. https://t.co/CbKxNsdEsU
— Storie&Archeostorie (@StorieArcheo) November 4, 2023
En plus de cet argent, les experts ont trouvé sur le site de la découverte des morceaux d'amphores de production africaine et orientale, mais dans un volume plus petit.
D’après l’instance, la trouvaille a été signalée aux archéologues par une personne qui avait remarqué des objets métalliques à une faible profondeur, près du rivage, lors d'une plongée.
"Toutes les pièces sont dans un état de conservation exceptionnel et rare. Seules quatre pièces sont endommagées, bien qu’elles soient encore lisibles", a précisé le ministère.
L’origine de la découverte
Le type de frappe permet de les attribuer à la période comprise entre 324 et 340 après J.-C.
De plus, les follis retrouvés proviennent de presque tous les hôtels des monnaies de l'Empire en activité à cette époque, à l'exception d'Antioche, d'Alexandrie et de Carthage.
L’instance a noté qu’elle restaurerait les artefacts et les confierait ensuite à l’étude afin d’approfondir les connaissances de l’humanité sur le contexte historique dans lequel les follis ont été créés et utilisés.