À Gaza, un bébé sauvé du ventre de sa mère tuée dans un bombardement - vidéo

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Un bébé (image d'illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 23.10.2023
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Les médecins d’un hôpital de la bande de Gaza, qui subit toujours des bombardements israéliens, ont donné la vie à un nourrisson emprisonné dans le corps sans vie de sa maman, selon le site d'information algérien Tout sur l'Algérie (TSA).
Un bébé a été extrait sain et sauf du ventre de sa mère décédée dans un hôpital de la bande de Gaza, où des frappes massives israéliennes continuent depuis le 7 octobre, a annoncé le site d'information algérien Tout sur l'Algérie (TSA).
Des séquences de l'opération chirurgicale très délicate ont été partagées par la chaîne Al-Arabiya sur le réseau social X (âmes sensibles s'abstenir).

Comment une telle intervention est-elle possible?

Intervenant sur la chaîne Al-Arabiya, un médecin spécialisé en chirurgie gynécologique, Elie Eid, a donné des détails sur la possibilité de sauvetage d’un bébé captif du corps de sa maman sans vie.
Selon lui, la circulation sanguine demeure active quelques minutes après la mort, qui est constatée quand le cerveau arrête de fonctionner. Durant ce court laps de temps, il est possible pour les médecins d'entreprendre de préserver la vie du bébé dans le ventre de sa mère et de l'en retirer grâce à une césarienne, ajoute-t-il.
Ceci dit, il est primordial de tenir compte de l'âge du bébé. Avant 28 semaines, les chances de survie du fœtus sont très minimes. Entre 32 et 34 semaines, il y a un espoir de sauver le bébé et de le sortir en vie comme cela a été le cas dans cet hôpital gazaoui, a-t-il expliqué.
Cependant, l’état de santé de la maman importe aussi pour la réussite de l’opération. Plus la blessure est loin du ventre, plus les chances de survie du bébé augmentent. Par contre, si les parties du corps proches du ventre sont touchées, il y a une forte possibilité qu’il y ait une hémorragie interne qui se répercute sur le bébé.

Les centres hospitaliers ne sont pas épargnés par l'escalade

Depuis le début de l'escalade palestino-israélienne le 7 octobre, les hôpitaux de Gaza sont débordés.
Parfois, ces établissements sont la cible de bombardements, comme ce fût le cas de l'hôpital Al-Ahly à Gaza touché par une frappe le 17 octobre qui a fait des centaines de morts, selon les autorités de l'enclave.
"Entre 200 et 300" personnes sont mortes "dans un bombardement ayant touché l'enceinte de l'hôpital Al-Ahly", situé dans le centre-ville de Gaza, et "des centaines de victimes se trouvent encore sous les décombres", avait annoncé le ministère de la Santé du territoire palestinien contrôlé par le Hamas. Les deux camps se rejettent la responsabilité de cet acte déplorable.
La crise au Proche-Orient a déjà causé beaucoup de dégâts, tant matériels qu'en pertes en vies humaines qui se dénombrent en milliers.
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