https://fr.sputniknews.africa/20230927/ce-pays-africain-est-le-2e-mondial-dans-ladoption-des-cryptomonnaies-1062386696.html
Ce pays africain est le 2e mondial dans l’adoption des cryptomonnaies
Ce pays africain est le 2e mondial dans l’adoption des cryptomonnaies
Sputnik Afrique
Derrière l’Inde, le Nigeria occupe le deuxième rang mondial dans l’adoption des cryptomonnaies, rapporte la société d’analyse Chainalysis. Au-delà de ce pays... 27.09.2023, Sputnik Afrique
2023-09-27T11:54+0200
2023-09-27T11:54+0200
2023-09-27T11:56+0200
afrique
nigeria
afrique subsaharienne
cryptomonnaie
bitcoin
kenya
états-unis
transaction
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/104182/68/1041826850_0:29:3071:1756_1920x0_80_0_0_ac23d8cbc0160b54b23fbd829bee388c.jpg
L’Afrique se transformant en un pilier central du marché des cryptomonnaies, le Nigeria est devenu le deuxième leader mondial dans l’adoption de ce moyen de paiement, indique la société américaine d’analyse de blockchain Chainalysis.Dépassé uniquement par l’Inde, ce pays d’Afrique de l’Ouest se retrouve devant de grandes puissances mondiales telles que les États-Unis, la Russie ou encore la Chine.Cet indice reflète la proportion d’habitants d’un pays qui mettent la plupart de leur richesse dans des cryptomonnaies.Sixième place en termes de transactionsL’économie cryptographique du Nigeria continue de croître malgré les turbulences du marché, précise Chainalysis. En fait, le Nigeria est l’un des six pays figurant dans le top 50 mondial dont le volume de transactions cryptographiques a augmenté entre juin 2021 et 2023. Son taux de croissance de 9% le place au troisième rang parmi ces six, après l’Arabie saoudite et le Vietnam.L’intérêt pour le bitcoin et les cryptomonnaies stables a généralement augmenté à mesure que la valeur du naira, devise nigériane, diminuait, en particulier lors des dernières baisses extrêmement fortes de juin et juillet 2023.Par ailleurs, certains acteurs du marché optent plutôt pour des cryptomonnaies stables en abandonnant le bitcoin, nuance la société d’analyse en se référant à des experts du secteur. Pour cause, celles-ci connaissent généralement moins de volatilité des prix que le bitcoin, dont le prix est bien loin de ses sommets historiques.À quoi s’attendre dans la région?L’avenir de la cryptomonnaie en Afrique subsaharienne s’annonce prometteur, avec de grands pays comme le Nigeria prenant déjà leur place en tant que leaders mondiaux dans la cryptomonnaie, résume la société d’analyse. La clarté croissante de la réglementation dans toute la région semble également stimuler la croissance, dont les opérateurs de cryptographie locaux semblent prêts à profiter.En particulier, c’est l’Afrique du Sud qui a été en tête dans la région en termes de réglementation de la cryptographie et de développement de cadres commerciaux favorables. Fin 2022, la Financial Sector Conduct Authority (FSCA) a acté un régime de licence pour les entreprises de cryptomonnaies et a déclaré que les actifs cryptographiques sont des produits financiers. Ainsi, le pays leur a conféré une plus grande clarté juridique, tout en permettant aux enquêteurs financiers de mieux lutter contre les activités illicites dans ce domaine.La Banque centrale du Kenya (CBK) a également publié des déclarations sur les risques potentiels de volatilité alors même que les dirigeants envisageaient la mise en œuvre d'une monnaie numérique de banque centrale.En parallèle, le gouvernement nigérian a approuvé une politique nationale en matière de blockchain, soulignant les avantages que l’adoption de la blockchain peut apporter au pays et ouvrant la voie à un futur cadre juridique.L’île Maurice, qui est légèrement derrière le Kenya en termes de volume brut de transactions de cryptomonnaies, a adopté en 2021 la loi sur les actifs virtuels et les services d'offre initiale de tokens qui a fourni une législation complète pour l'émission de nouveaux tokens. L’engagement soutenu du pays en faveur de la protection des consommateurs a contribué à promouvoir l’adoption de la cryptographie et à stimuler les échanges.
afrique
nigeria
afrique subsaharienne
kenya
états-unis
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/104182/68/1041826850_340:0:3071:2048_1920x0_80_0_0_1cfa1f632badff9bf704bb8a3e462039.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
afrique, nigeria, afrique subsaharienne, cryptomonnaie, bitcoin, kenya, états-unis, transaction
afrique, nigeria, afrique subsaharienne, cryptomonnaie, bitcoin, kenya, états-unis, transaction
Ce pays africain est le 2e mondial dans l’adoption des cryptomonnaies
11:54 27.09.2023 (Mis à jour: 11:56 27.09.2023) Derrière l’Inde, le Nigeria occupe le deuxième rang mondial dans l’adoption des cryptomonnaies, rapporte la société d’analyse Chainalysis. Au-delà de ce pays, l’avenir de la cryptomonnaie dans toute l’Afrique subsaharienne s’annonce prometteur en raison de l’adoption de diverses réglementations sur l’utilisation de ces produits financiers.
L’Afrique se transformant en un pilier central du
marché des cryptomonnaies, le Nigeria est devenu le deuxième leader mondial dans l’adoption de ce moyen de paiement, indique la société américaine d’analyse de blockchain Chainalysis.
Dépassé uniquement par l’Inde, ce pays d’Afrique de l’Ouest se retrouve devant de grandes puissances mondiales telles que les États-Unis, la Russie ou encore la Chine.
Cet indice reflète la proportion d’habitants d’un pays qui mettent la plupart de leur richesse dans des cryptomonnaies.
Sixième place en termes de transactions
L’économie cryptographique du Nigeria continue de croître malgré les turbulences du marché, précise Chainalysis. En fait, le Nigeria est l’un des six pays figurant dans le top 50 mondial dont le volume de transactions cryptographiques a augmenté entre juin 2021 et 2023. Son taux de croissance de 9% le place au troisième rang parmi ces six, après l’Arabie saoudite et le Vietnam.
L’intérêt pour le bitcoin et les cryptomonnaies stables a généralement augmenté à mesure que la valeur du naira, devise nigériane, diminuait, en particulier lors des dernières baisses extrêmement fortes de juin et juillet 2023.
Par ailleurs, certains acteurs du marché optent plutôt pour des cryptomonnaies stables en abandonnant le bitcoin, nuance la société d’analyse en se référant à des experts du secteur. Pour cause, celles-ci connaissent généralement moins de volatilité des prix que le bitcoin, dont le prix est bien loin de ses sommets historiques.
"Maintenant que le bitcoin a perdu beaucoup de sa valeur, il existe une volonté de diversification entre ce dernier et les cryptomonnaies stables. Toutefois, les évolutions du marché ne freinent pas l’activité. Les gens sont constamment à la recherche d’opportunités pour se prémunir contre la dévaluation du naira et le déclin économique persistant depuis le Covid-19", a expliqué Moyo Sodipo, co-fondateur et directeur des produits chez Busha, bourse de cryptomonnaies basée au Nigeria, cité par Chainalysis.
À quoi s’attendre dans la région?
L’avenir de la cryptomonnaie en Afrique subsaharienne s’annonce prometteur, avec de grands pays comme le Nigeria prenant déjà leur place en tant que leaders mondiaux dans la cryptomonnaie, résume la société d’analyse. La clarté croissante de la réglementation dans toute la région semble également stimuler la croissance, dont les opérateurs de cryptographie locaux semblent prêts à profiter.
En particulier, c’est l’Afrique du Sud qui a été en tête dans la région en termes de réglementation de la cryptographie et de développement de cadres commerciaux favorables.
Fin 2022, la Financial Sector Conduct Authority (FSCA) a acté un régime de licence pour les entreprises de cryptomonnaies et a déclaré que les actifs cryptographiques sont des produits financiers. Ainsi, le pays leur a conféré une plus grande clarté juridique, tout en permettant aux enquêteurs financiers de mieux lutter contre les activités illicites dans ce domaine.
La Banque centrale
du Kenya (CBK) a également publié des déclarations sur les risques potentiels de volatilité alors même que les dirigeants envisageaient la mise en œuvre d'une
monnaie numérique de banque centrale.
En parallèle, le gouvernement nigérian a approuvé une politique nationale en matière de blockchain, soulignant les avantages que l’adoption de la blockchain peut apporter au pays et ouvrant la voie à un futur cadre juridique.
L’île Maurice, qui est légèrement derrière le Kenya en termes de volume brut de transactions de cryptomonnaies, a adopté en 2021 la loi sur les actifs virtuels et les services d'offre initiale de tokens qui a fourni une législation complète pour l'émission de nouveaux tokens. L’engagement soutenu du pays en faveur de la protection des consommateurs a contribué à promouvoir l’adoption de la cryptographie et à stimuler les échanges.