https://fr.sputniknews.africa/20230923/une-intervention-militaire-au-niger-serait-une-faute-previent-lex-president-issoufou-1062305040.html
Une intervention militaire au Niger serait une "faute", prévient l'ex-Président Issoufou
Une intervention militaire au Niger serait une "faute", prévient l'ex-Président Issoufou
Sputnik Afrique
Mahamadou Issoufou s'est prononcé contre une intervention militaire au Niger, soulignant qu'elle ne permettra pas de rétablir "un ordre démocratique stable". 23.09.2023, Sputnik Afrique
2023-09-23T17:23+0200
2023-09-23T17:23+0200
2023-09-23T17:28+0200
niger
communauté économique des états d'afrique de l'ouest (cedeao)
afrique subsaharienne
intervention
issoufou mahamadou
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/09/11/1062179810_0:160:3072:1888_1920x0_80_0_0_8e1689613e0ba95d9dc39b7a2a7b3088.jpg
L'ancien président du Niger Mahamadou Issoufou (2011-2021), discret depuis le coup d'Etat du 26 juillet, a estimé samedi qu'une intervention militaire extérieure contre son pays pour rétablir l'ordre constitutionnel serait une "faute", appelant à une "solution négociée"."Une intervention militaire extérieure, dont les conséquences humaines et matérielles sont incalculables, y sera une source d'instabilité durable (...) Plus qu'une erreur, y recourir serait une faute. Je suis sûr que les chefs d'Etat de la Cedeao puiseront dans leur immense sagesse pour ne pas commettre une telle faute", a-t-il ajouté. La communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao) menace depuis plusieurs semaines d'une intervention militaire pour rétablir le Président renversé, Mohamed Bazoum, qui avait succédé à M.Issoufou.Elle avait annoncé que le jour et les modalités de l'opération avaient été décidés, priorisant toutefois la voie diplomatique.Soutenue par plusieurs pays occidentaux, dont la France, l'organisation ouest-africaine reste désormais relativement silencieuse sur la question d'une éventuelle intervention.
niger
afrique subsaharienne
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
AFP
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/102063/47/1020634774_0:0:2803:2804_100x100_80_0_0_78e03485ad11abba8b543afec9f32666.jpg
AFP
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/102063/47/1020634774_0:0:2803:2804_100x100_80_0_0_78e03485ad11abba8b543afec9f32666.jpg
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/09/11/1062179810_171:0:2902:2048_1920x0_80_0_0_178077712ab3b00f517a6b15ead3222b.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
AFP
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/102063/47/1020634774_0:0:2803:2804_100x100_80_0_0_78e03485ad11abba8b543afec9f32666.jpg
niger, communauté économique des états d'afrique de l'ouest (cedeao), afrique subsaharienne, intervention, issoufou mahamadou
niger, communauté économique des états d'afrique de l'ouest (cedeao), afrique subsaharienne, intervention, issoufou mahamadou
Une intervention militaire au Niger serait une "faute", prévient l'ex-Président Issoufou
17:23 23.09.2023 (Mis à jour: 17:28 23.09.2023) Mahamadou Issoufou s'est prononcé contre une intervention militaire au Niger, soulignant qu'elle ne permettra pas de rétablir "un ordre démocratique stable".
L'ancien président du Niger Mahamadou Issoufou (2011-2021), discret depuis le coup d'Etat du 26 juillet, a estimé samedi qu'une
intervention militaire extérieure contre son pays pour rétablir l'ordre constitutionnel serait une "faute", appelant à une "solution négociée".
"Toujours préoccupé par la grave crise que connaît mon pays, le Niger, je réaffirme que seule une solution négociée ouvrira la voie au retour rapide à un ordre démocratique stable", a affirmé M. Issoufou dans une série de publications sur X (anciennement Twitter).
"Une intervention militaire extérieure, dont les conséquences humaines et matérielles sont incalculables, y sera une source d'instabilité durable (...) Plus qu'une erreur, y recourir serait une faute. Je suis sûr que les chefs d'Etat de la Cedeao puiseront dans leur immense sagesse pour ne pas commettre une telle faute", a-t-il ajouté.
La communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao) menace depuis plusieurs semaines d'une intervention militaire pour rétablir le
Président renversé, Mohamed Bazoum, qui avait succédé à M.Issoufou.
Elle avait annoncé que le jour et les modalités de l'opération avaient été décidés, priorisant toutefois la voie diplomatique.
Soutenue par plusieurs pays occidentaux, dont la France, l'organisation ouest-africaine reste désormais relativement silencieuse sur la question d'une éventuelle intervention.