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Olaf Scholz refuse de serrer la main de Sergueï Lavrov, un geste décrié même en Allemagne
Olaf Scholz refuse de serrer la main de Sergueï Lavrov, un geste décrié même en Allemagne
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Ignorant les coutumes diplomatiques, Olaf Scholz a refusé de serrer la main de Sergueï Lavrov lors du sommet du G20. Il s'agit d'un geste symbolique qui ne... 17.09.2023, Sputnik Afrique
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Le chancelier allemand Olaf Scholz et la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock ont refusé de serrer la main du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lors du sommet du G20. Ulrich Reitz, correspondant en chef du média Focus, ne comprend pas cette "politique de mauviettes"."Scholz et Baerbock veulent montrer que les Russes sont des outsiders", note le journaliste. Mais cette démonstration "n'aboutira à rien", selon lui.Les deux responsables ont voulu montrer que la Russie est isolée. Mais elle n'est pas isolée, dément le correspondant. Elle cherchera simplement d’autres alliés, comme on le voit sur l'exemple des pays des BRICS. Le Brésil, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud mais aussi la Corée du Nord continuent de coopérer avec Moscou, rappelle-t-il.Cette politique symbolique ne mènera donc à rien, selon lui. Qui plus est, refuser une poignée de main est contraire à la diplomatie. L’essence de la diplomatie est la communication avec les ennemis et l’inclusion d’opinions différentes.En plus, "demain, les Russes seront toujours là", conclut Ulrich Reitz.Un isolement inexistantFocus fait ainsi écho à Die Welt. Ce média allemand avait pour sa part constaté que l'Occident n'était pas parvenu à isoler la Russie du reste du monde. De nombreux pays ont notamment refusé de voter en faveur des résolutions de l'Onu comme celle d'avril 2022 suspendant l'adhésion de la Russie au Conseil des droits de l'homme, ou celle d'octobre 2022 demandant de restituer les régions de Donetsk, Zaporojié, Lougansk et Kherson à l'Ukraine.Le Wall Street Journal avait lui aussi concédé que l'Occident n'était toujours pas parvenu à faire basculer les pays émergents sur le dossier ukrainien. Les puissances régionales comme l'Inde, le Brésil ou l'Afrique du Sud comptent bien "rester neutres face au conflit", selon le quotidien.
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Olaf Scholz refuse de serrer la main de Sergueï Lavrov, un geste décrié même en Allemagne
11:35 17.09.2023 (Mis à jour: 11:38 17.09.2023) Ignorant les coutumes diplomatiques, Olaf Scholz a refusé de serrer la main de Sergueï Lavrov lors du sommet du G20. Il s'agit d'un geste symbolique qui ne mènera pourtant à rien, déplore un journaliste allemand. La Russie n'est pas en réalité isolée et se trouve d'autres alliés, selon lui.
Le chancelier allemand Olaf Scholz et la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock ont refusé de serrer la main du chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov
lors du sommet du G20. Ulrich Reitz, correspondant en chef du média Focus, ne comprend pas cette "politique de mauviettes".
"Scholz et Baerbock veulent montrer que les Russes sont des outsiders", note le journaliste. Mais cette démonstration "n'aboutira à rien", selon lui.
Les deux responsables ont voulu montrer que la Russie est isolée. Mais elle n'est pas isolée, dément le correspondant. Elle cherchera simplement d’autres alliés, comme on le voit sur l'exemple des pays des BRICS. Le Brésil, l'Inde, la Chine, l'Afrique du Sud mais aussi la Corée du Nord continuent de coopérer avec Moscou, rappelle-t-il.
Cette politique symbolique ne mènera donc à rien, selon lui. Qui plus est, refuser une poignée de main est contraire à la diplomatie. L’essence de la diplomatie est la communication avec les ennemis et l’inclusion d’opinions différentes.
En plus, "demain, les Russes seront toujours là", conclut Ulrich Reitz.
Focus fait ainsi écho
à Die Welt. Ce média allemand avait pour sa part constaté que l'Occident n'était pas parvenu à isoler la Russie du reste du monde. De nombreux pays ont notamment refusé de voter en faveur des résolutions de l'Onu comme celle d'avril 2022 suspendant l'adhésion de la Russie au Conseil des droits de l'homme, ou celle d'octobre 2022 demandant de restituer les régions de Donetsk, Zaporojié, Lougansk et Kherson à l'Ukraine.
Le Wall Street Journal avait lui aussi concédé que l'Occident n'était toujours pas parvenu à faire basculer les pays émergents sur le dossier ukrainien. Les puissances régionales comme l'Inde, le Brésil ou l'Afrique du Sud comptent bien "rester neutres face au conflit", selon le quotidien.