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Niger: l’Algérie alerte sur l’intervention militaire qui "se précise"
Niger: l’Algérie alerte sur l’intervention militaire qui "se précise"
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Alors que la CEDEAO a annoncé avoir fixé la date de l’envoi de ses troupes au Niger, l’Algérie met en garde contre "l’engrenage de la violence" et appelle à la... 20.08.2023, Sputnik Afrique
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L’Algérie a réitéré son opposition à une éventuelle intervention militaire au Niger, en tablant sur une issue politique à la crise.L’Algérie se dit convaincue que "cette solution politique négociée demeure encore possible, que toutes les voies qui peuvent y conduire n’ont pas été empruntées et que toutes ces possibilités n’ont pas été épuisées","Avant que l’irréparable ne soit commis"Selon la diplomatie, les interventions militaires apportent "un surcroît de problèmes" plutôt que des solutions."Avant que l’irréparable ne soit commis, et avant que la région ne soit prise dans l’engrenage de la violence dont nul ne peut prédire les conséquences incalculables", le ministère russe des Affaires étrangères a appelé "toutes les parties à la retenue, à la sagesse et à la raison".Pas une "promenade de santé"Le Président nigérien Mohamed Bazoum a été renversé le 26 juillet par le général Abdourahamane Tiani, chef de la garde présidentielle. En guise de riposte, la CEDEAO a infligé des sanctions économiques et financières contre ce pays, agitant le spectre d’une intervention militaire si l’ordre constitutionnel n’était pas rétabli.L’organisation dit pourtant privilégier la voie diplomatique.Le 19 août, réagissant à la menace d’intervention, le général Abdourahamane Tiani a déclaré que cela "ne sera pas la promenade de santé à laquelle certains croient".
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Niger: l’Algérie alerte sur l’intervention militaire qui "se précise"
09:22 20.08.2023 (Mis à jour: 09:26 20.08.2023) Alors que la CEDEAO a annoncé avoir fixé la date de l’envoi de ses troupes au Niger, l’Algérie met en garde contre "l’engrenage de la violence" et appelle à la recherche d’une solution politique. Les interventions militaires apportent "un surcroît de problèmes" plutôt que des solutions, avance la diplomatie algérienne.
L’Algérie a
réitéré son opposition à une éventuelle intervention militaire
au Niger, en tablant sur une issue politique à la crise.
"À un moment où l’intervention militaire de la Cédéao au Niger se précise, l’Algérie regrette profondément que le recours à la violence ait pris le pas sur la voie d’une solution politique négociée rétablissant pacifiquement l’ordre constitutionnel et démocratique dans ce pays frère et voisin", indique le communiqué de la diplomatie algérienne, publiée le 19 août.
L’Algérie se dit convaincue que
"cette solution politique négociée
demeure encore possible, que toutes les voies qui peuvent y conduire n’ont pas été empruntées et que toutes ces possibilités n’ont pas été épuisées",
"Avant que l’irréparable ne soit commis"
Selon la diplomatie, les interventions militaires apportent "un surcroît de problèmes" plutôt que des solutions.
"Avant que l’irréparable ne soit commis, et avant que la région ne soit prise dans l’engrenage de la violence dont nul ne peut prédire les conséquences incalculables", le ministère russe des Affaires étrangères a appelé "toutes les parties à la retenue, à la sagesse et à la raison".
Pas une "promenade de santé"
Le Président nigérien Mohamed Bazoum a été renversé le 26 juillet par le général Abdourahamane Tiani, chef de la garde présidentielle. En guise de riposte, la CEDEAO a infligé des sanctions économiques et financières contre ce pays, agitant le spectre d’une intervention militaire si l’ordre constitutionnel n’était pas rétabli.
L’organisation dit pourtant privilégier la voie diplomatique.
Le 19 août, réagissant à la menace d’intervention, le général Abdourahamane Tiani a déclaré que cela "ne sera pas la promenade de santé à laquelle certains croient".