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Alger doute de la réussite d'une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO au Niger
Alger doute de la réussite d'une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO au Niger
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Proposée par la CEDEAO, l’opération militaire au Niger risque de ne pas contribuer à la bonne résolution du conflit, a affirmé le chef de la diplomatie... 15.08.2023, Sputnik Afrique
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Le recours à la force par les États de la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ne garantit pas le succès de la résolution du conflit au Niger, a estimé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf.Le ministre algérien a noté qu'il ignorait personnellement "des exemples d'intervention militaire dans de tels cas qui auraient été couronnés de succès". Il a rappelé l'intervention militaire de la coalition internationale en Libye, qui s'est transformée en "catastrophe pour toute la région". Le ministre a souligné que la CEDEAO considère toujours la voie diplomatique pour résoudre la situation comme une priorité.De son côté, le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, soulignait début août que les avertissements d'intervention militaire au Niger étaient "une menace directe pour l'Algérie". Il a également réaffirmé l’impératif de "rétablir la légitimité constitutionnelle au Niger".Intervention militaireÀ son retour du sommet de la CEDEAO à Abuja, le 10 août, le Président de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, a déclaré que les dirigeants des États membres de l'association s'étaient mis d'accord pour lancer une opération militaire au Niger "dans les plus brefs délais".Les militaires au pouvoir ont ordonné à l'armée d'être mise en alerte à la lumière des annonces de la CEDEAO concernant des plans d'intervention. Dans le même temps, le Premier ministre du nouveau gouvernement, Ali Lamine Zein, a annoncé qu'il était prêt à entamer des négociations avec des représentants de la CEDEAO.
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Alger doute de la réussite d'une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO au Niger
21:38 15.08.2023 (Mis à jour: 21:39 15.08.2023) Proposée par la CEDEAO, l’opération militaire au Niger risque de ne pas contribuer à la bonne résolution du conflit, a affirmé le chef de la diplomatie algérienne au Washington Post. Déclarant ignorer les exemples d’interventions militaires couronnées de succès, il a rappelé que celle en Libye a abouti à une catastrophe pour toute la région.
Le recours à la force par les États de la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ne garantit pas le succès de la résolution du
conflit au Niger, a estimé le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf.
"Personne n'est sûr, même au sein de la CEDEAO, qu'une invasion militaire a une chance acceptable de succès. Vous pouvez commencer une invasion militaire, mais vous ne savez jamais comment elle se terminera. Alors ils [la CEDEAO] sont très prudents, ils montrent un maximum de retenue concernant cette option", a-t-il déclaré dans une interview au Washington Post, au cours de sa visite aux États-Unis où il a rencontré le 9 août Antony Blinken, chef de la diplomatie américaine.
Le ministre algérien a noté qu'il ignorait personnellement "des exemples d'intervention militaire dans de tels cas qui auraient été couronnés de succès". Il a rappelé
l'intervention militaire de la coalition internationale en Libye, qui s'est transformée en "catastrophe pour toute la région". Le ministre a souligné que la CEDEAO considère toujours la voie diplomatique pour résoudre la situation comme une priorité.
De son côté, le Président algérien,
Abdelmadjid Tebboune, soulignait début août que les avertissements d'intervention militaire au Niger étaient "une menace directe pour l'Algérie". Il a également réaffirmé l’impératif de "rétablir la légitimité constitutionnelle au Niger".
À son retour du sommet de la CEDEAO à Abuja, le 10 août, le Président de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, a déclaré que les dirigeants des États membres de l'association s'étaient mis d'accord pour lancer une opération militaire au Niger "dans les plus brefs délais".
Les militaires au pouvoir ont ordonné à l'armée d'être mise en alerte à la lumière des annonces de la CEDEAO concernant des plans d'intervention. Dans le même temps, le Premier ministre du nouveau gouvernement, Ali Lamine Zein, a annoncé qu'il était prêt à entamer des négociations avec des représentants de la CEDEAO.