https://fr.sputniknews.africa/20230819/le-sommet-des-brics-qui-na-pas-encore-debute-a-deja-gagne-1061447811.html
Le sommet des BRICS, qui n’a pas encore débuté, "a déjà gagné"
Le sommet des BRICS, qui n’a pas encore débuté, "a déjà gagné"
Sputnik Afrique
Avant même son ouverture, le sommet des BRICS peut déjà être considéré comme une "réussite", vu le nombre des pays intéressés à rejoindre le groupe. Celui-ci... 19.08.2023, Sputnik Afrique
2023-08-19T13:32+0200
2023-08-19T13:32+0200
2023-08-19T19:20+0200
sommet des brics 2023 en afrique du sud
brics
afrique subsaharienne
afrique du sud
sommet
intégration
bretton woods
opinion
international
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/07/16/1060699345_0:393:2942:2048_1920x0_80_0_0_d24e74794319c2cb188521b1ad454a92.jpg
Le XVe sommet des BRICS débutera en Afrique du Sud dans deux jours. Contactés par Sputnik Afrique, deux experts expliquent la montée d’intérêt autour du format du groupe du cinq.Plus de 20 pays ont exprimé leur volonté de rejoindre l’organisation, a récemment fait savoir la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor. Parmi les candidats figurent plusieurs pays africains -comme l’Algérie, l’Égypte, l’Éthiopie, le Sénégal et le Nigeria- ainsi que l’Iran, la Turquie ou l’Indonésie.Nouveau dealAu sein des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), il y a des "pays qui sont diamétralement différents en matière d’idéologie, en matière de relations avec différents pays", rappelle Akram Kharief, ironisant sur le fait que "cette situation-là fait que ce sommet [qui aura lieu du 22 au 24 août à Johannesburg, ndlr] a déjà gagné".Ainsi, l'Inde et la Chine s’unissent au sein des BRICS "avec une vision économique et politique futures", poursuit-t-il. Cela témoigne de l’échec du modèle de la domination des États-Unis et des institutions issues des accords de Bretton Woods.Actuellement, "il faut un nouveau deal" global entre les pays du Nord et du Sud, insiste-t-il, car "il faut de la place pour tout le monde, il faut un avenir pour tout le monde".Un système qui permettra le développement de l’AfriqueLes BRICS constituent aujourd'hui une sorte d'alternative à un système qui n’a jamais permis aux pays africains de se développer, avance Benoît Ngom.
afrique subsaharienne
afrique du sud
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e7/07/16/1060699345_30:0:2761:2048_1920x0_80_0_0_dd534d9dfd2075934a8a5c75412a2cb3.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
brics, afrique subsaharienne, afrique du sud, sommet, intégration, bretton woods, opinion, international
brics, afrique subsaharienne, afrique du sud, sommet, intégration, bretton woods, opinion, international
Le sommet des BRICS, qui n’a pas encore débuté, "a déjà gagné"
13:32 19.08.2023 (Mis à jour: 19:20 19.08.2023) Avant même son ouverture, le sommet des BRICS peut déjà être considéré comme une "réussite", vu le nombre des pays intéressés à rejoindre le groupe. Celui-ci constitue une alternative positive dans les relations internationales et rappelle la nécessité d’un "nouveau deal" entre les pays, estiment deux experts interrogés par Sputnik Afrique.
Le XVe
sommet des BRICS débutera en Afrique du Sud dans deux jours. Contactés par Sputnik Afrique, deux experts expliquent la
montée d’intérêt autour du format du groupe du cinq.
"Ce sommet, avant même qu’il n’ait eu lieu, est une réussite puisqu’il y a un nombre énorme de pays qui veulent adhérer aux BRICS", avance Akram Kharief, fondateur du site d’information militaire Menadefense, contacté par Sputnik Afrique.
Plus de 20 pays ont exprimé leur volonté de
rejoindre l’organisation, a récemment fait savoir la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor. Parmi les candidats figurent plusieurs pays africains -comme l’Algérie, l’Égypte, l’Éthiopie, le Sénégal et le Nigeria- ainsi que l’Iran, la Turquie ou l’Indonésie.
"Les BRICS constituent une alternative positive dans les relations internationales. Aujourd'hui, on a l'ancien système, on a un nouveau système. Et ce nouveau système a certainement influé sur l'ancien système qui n'a pas permis aux pays africains, pour ne parler que d'eux, de se développer. C'est incontestable", détaille l’expert sénégalais Benoît Ngom, à la tête de l'Académie diplomatique africaine (ADA).
Au sein des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), il y a des "pays qui sont diamétralement différents en matière d’idéologie, en matière de relations avec différents pays", rappelle Akram Kharief, ironisant sur le fait que "cette situation-là fait que ce sommet [qui aura lieu du 22 au 24 août à Johannesburg, ndlr] a déjà gagné".
Ainsi, l'Inde et la Chine s’unissent au sein des BRICS "avec une vision économique et politique futures", poursuit-t-il. Cela témoigne de l’échec du modèle de la domination des États-Unis et des institutions issues des accords de Bretton Woods.
Actuellement, "il faut un nouveau deal" global entre les pays du Nord et du Sud, insiste-t-il, car "il faut de la place pour tout le monde, il faut un avenir pour tout le monde".
Un système qui permettra le développement de l’Afrique
Les BRICS constituent aujourd'hui une sorte d'alternative à un système qui n’a jamais permis aux pays africains de se développer, avance Benoît Ngom.
"Les Africains ne sont pas là pour soutenir un groupe contre un autre, ils veulent se développer, c'est tout ce qu'ils veulent", souligne-t-il.