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Afrique en marche
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Un expert algérien: "Le sommet des BRICS est un bonheur des opprimés et le malheur des ultra-riches"

Un expert algérien: «Le sommet des BRICS est un bonheur des opprimés et le malheur des ultra-riches»
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Le sommet des BRICS qui se tiendra du 22 au 24 août en Afrique du Sud est d’emblée une réussite vue les démarches de dizaines de pays pour y assister, indique dans L’Afrique en marche Mokhtar Mediouni, colonel de l’armée de l’air algérienne à la retraite. Pour lui, cet événement sera un tournant majeur des relations internationales.
"En terme statistique, les pays des BRICS constituent 45% de la population mondiale, plus de 30% du PIB mondial, dépassant ainsi en richesse le G7, tiré par une croissance d’environ 70% de la croissance mondiale", affirme à Radio Sputnik Afrique, Mokhtar Saïd Mediouni, colonel de l’armée de l’air algérienne à la retraite, également expert en géopolitique, en questions sécuritaires et de Défense.
Pour lui, "si l’Organisation de coopération de Shanghai, étant une organisation économique et sécuritaire de plusieurs pays asiatiques, venait à fusionner avec les BRICS, qui pourraient être rejoints par 19 autres pays dont l’Iran, la Turquie, l’Arabie saoudite, l’Algérie et l’Égypte, ce groupe aurait un tel poids aussi bien dans les domaines politique, économique, financier, technologique et scientifique que sécuritaire et militaire, qu’il en serait fini du monde dominé par la puissance occidentale, notamment les États-Unis".
Le fait que le sommet des BRICS se tient en Afrique du Sud est "une fierté pour tous les Africains. [...] De là va naître un nouvel ordre économique mondial qui sera équitable et qui sera rentable pour l'ensemble des humains de cette planète", juge M.Medouni. "Le sommet des BRICS est un bonheur des opprimés et le malheur des ultra-riches", lance-t-il.
Et d’ajouter que "tous les instruments internationaux comme l’Onu, le FMI, la Banque mondiale, l’OMC, l’OMS et l’Unesco, dont l’Occident se sert depuis 1991, suite à la chute de l’Union soviétique, comme des instruments de domination globale, seront, dans le meilleur des cas, réformés de fond en comble et dans le pire des cas jetés aux oubliettes de l’histoire".
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