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Afrique en marche
Et si l'Afrique prenait son envol dans le contexte du monde multipolaire naissant? C’est à ce débat que L’Afrique en marche aimerait prendre part.

Journaliste algérien: "Déchirer la camisole occidentale imposée depuis l'ère postcoloniale"

Journaliste algérien: «Déchirer la camisole occidentale imposée depuis l'ère postcoloniale»
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Le sommet Russie-Afrique a été l'occasion pour les pays africains de clamer haut et fort leurs intérêts et de se faire entendre, estime Brahim Takharoubt, rédacteur en chef d’un quotidien algérien. Il s'agirait d'une étape importante dans la formation d'un monde multipolaire.
Plus de 2.000 journalistes ont été accrédités au sommet Russie-Afrique qui s'est tenu à Saint-Pétersbourg à la fin juillet. Près d'un quart d'entre eux étaient des représentants de médias africains. Lors de cet événement, le Président russe Vladimir Poutine a déclaré qu'il était nécessaire de travailler à la création d'un espace d'information commun entre la Russie et l'Afrique, qui diffuserait des informations objectives sur ce qui se passe dans le monde. Brahim Takharoubt, rédacteur en chef du quotidien algérien L’Expression et un de ceux qui se sont rendus à Saint-Pétersbourg pour apporter ces informations objectives aux lecteurs, a souligné l'importance du forum permettant à l'Afrique de parler librement d'elle-même et de ses intérêts.

Selon l’interlocuteur de l’Afrique en marche, le deuxième sommet Russie-Afrique "donne des perspectives non seulement pour l'Algérie, mais aussi pour tous les pays africains qui en ont besoin. C'est l'Afrique qui se prend en charge, qui parle d'elle-même. On a tout le temps parlé de l'Afrique sans l'Afrique, c'est-à-dire qu'on a parlé de nous sans nous. Et maintenant c'est à nous de parler, d'agir et de nous libérer de toutes ces contraintes".

Et d’ajouter: "Nous avons notre mot à dire, nous avons notre spécificité, nous avons nos points de vue et surtout nos besoins en matière de paix, de sécurité, d’alimentation, de développement, d'industrialisation, d'énergie, et cetera. Donc, c'est une façon de s'affranchir, de se libérer, de déchirer la camisole occidentale imposée depuis l'ère postcoloniale".

Brahim Takharoubt estime que ce sont les pays des BRICS qui vont jouer un rôle important dans la nouvelle configuration géopolitique internationale: "C'est un autre levier de se libérer de cet hégémonisme. Les BRICS, c'est une chose absolument importante parce qu'elle offre des perspectives aux pays africains, à ceux qui veulent dire: écoutez, on n'est pas pour l’hégémonisme, il faut un monde multipolaire, plus juste, plus équilibré et qui obéit aux règles du droit international".

Retrouvez également dans cette émission:
-Monica Mutsvangwa, ministre zimbabwéenne de l'Information.
-Messaoudi Abdelaziz, médecin tunisien, militant politique et des droits de l’homme,
-Larissa Zelentsova, présidente de l’Alliance internationale des projets stratégiques BRICS,
-Ngo Sarr, enseignant de langue russe sénégalais et directeur d’une entreprise de consulting russo-sénégalaise.
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