"Un risque existe certainement" de guerre régionale pour le Niger, selon un amiral US

© AFP 2024Partisans du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) à Niamey, le 6 août 2023
Partisans du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) à Niamey, le 6 août 2023 - Sputnik Afrique, 1920, 07.08.2023
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La situation au Niger pourrait dégénérer en une guerre à part entière sur le continent africain, "ce qui serait un événement important et dévastateur", estime un ancien commandant suprême des forces de l’Otan en Europe.
James Stavridis, amiral à la retraite de la marine US et ancien commandant des forces alliées en Europe, craint le risque d’une guerre de grande envergure en Afrique en lien avec la situation au Niger.
L’amiral a notamment réagi à un article de CNN signalant, en lien avec l’ultimatum de la CEDEAO, que les nouvelles autorités nigériennes devraient soit renoncer au pouvoir, soit faire face à une éventuelle intervention armée.
"Est-ce que cela conduira à une véritable guerre en Afrique? Un risque existe certainement, ce qui serait un événement important et dévastateur", a-t-il prévenu via X (ancien Twitter).
Le 6 août, à quelques heures de l’expiration de l’ultimatum posé par la CEDEAO, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans un stade de Niamey pour exprimer leur soutien aux nouvelles autorités du Niger.
L’ultimatum réclamant de rétablir dans ses fonctions le Président renversé Mohamed Bazoum sous peine d’utiliser la force est arrivé à échéance dimanche à minuit.

Une riposte instantanée garantie

Pour se prémunir contre la menace d’intervention "qui se précise", le Niger a annoncé la fermeture de son espace aérien "jusqu’à nouvel ordre".
Dans un communiqué publié le 6 août avant la fin de l’ultimatum, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP, qui a pris le pouvoir au Niger) a indiqué que "toute tentative de violation de l’espace aérien" entraînerait "une riposte énergique et instantanée".
Il a également affirmé qu’un "prédéploiement pour la préparation de l'intervention a été fait dans deux pays d'Afrique centrale", sans préciser lesquels.
"Tout État impliqué sera considéré comme cobelligérant."
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