Moscou: Kiev et l'Occident tentent de monopoliser le droit d'avancer des propositions de paix

© Sputnik . Vitaly BélooussovUne vue sur le bâtiment du ministère russe des Affaires étrangères à Moscou
Une vue sur le bâtiment du ministère russe des Affaires étrangères à Moscou - Sputnik Afrique, 1920, 07.08.2023
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Sans la participation de Moscou, aucune négociation sur l'Ukraine n'a de valeur ajoutée, a avancé la porte-parole de la diplomatie russe. En promouvant la "formule de Zelensky" lors de la récente rencontre à Djeddah, Kiev et l'Occident auraient tenté de monopoliser le droit d'avancer des propositions de paix et de relativiser celles d'autres pays.
Lors des négociations à Djeddah, en promouvant la "formule de Zelensky", Kiev et l'Occident ont tenté de réduire l'importance des propositions de paix sur l'Ukraine venant d'autres pays et de monopoliser le droit d'en avancer, selon la diplomatie russe.
La Russie réaffirme sa position sur la formule en question: aucun de ses points ne vise à trouver une solution diplomatique à la crise, a déclaré dans son communiqué lundi la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Sans la participation de la Russie et sans la prise en compte de ses intérêts, pas une seule rencontre sur l'Ukraine n'a de valeur ajoutée, a noté Maria Zakharova en parlant de la rencontre sur le règlement de la crise en Ukraine, qui a eu lieu à Djeddah en Arabie saoudite les 5 et 6 août.

Un "ultimatum privé de sens"

La "formule de Zelensky" représente un ultimatum privé de sens qui vise à faire traîner les hostilités, selon Maria Zakharova. "Aucun règlement n'est possible sur une telle base."
La Russie reste ouverte à une solution diplomatique de la crise en Ukraine et est prête à répondre à des propositions sérieuses, a ajouté la diplomate.
Moscou s'attend à ce que les pays des BRICS ayant participé à la réunion à Djeddah sur l'Ukraine informent Moscou du cours des consultations, a ajouté la responsable.
Les représentants d’une quarantaine de pays ont participé aux consultations à Djeddah, la Russie n'y avait pas été invitée. L'événement a donc réuni des représentants des pays membres de l’UE, des États-Unis, du Royaume-Uni, mais aussi du Brésil, de l'Inde, de la Chine et d'autres encore.
Dans les colonnes du New York Times, le porte-parole du Président russe a estimé qu'"il n’y a actuellement aucun motif d’accord" avec l'Ukraine. Et d’ajouter que la Russie poursuivrait "l'opération dans un avenir prévisible".
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