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Ibrahim Traoré: "Nous ne souhaitons plus que les gens s'ingèrent dans nos affaires"
Ibrahim Traoré: "Nous ne souhaitons plus que les gens s'ingèrent dans nos affaires"
Sputnik Afrique
Mettant en valeur la maturité et l’indépendance du continent africain, le capitaine Ibrahim Traoré persiste et signe auprès de Sputnik: l’Afrique ne souhaite... 31.07.2023, Sputnik Afrique
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Le monde multipolaire émerge et "c'est justement l'Afrique qui va [y] avoir sa place", a estimé dans une interview accordée à Sputnik Afrique le capitaine Ibrahim Traoré.Peu après la clôture du sommet Russie-Afrique, le Président burkinabé de la Transition appelle à ce "qu'on donne à l'Afrique la place qu'elle mérite". "Être autosuffisants"Le Président burkinabé a ensuite formulé "le concept qui guide" lui-même et ses soutiens: "Nous sommes assez matures pour comprendre, vivre en bonne symbiose avec le peuple, pour qu'on discute de ce qui est bien pour nous et de ce qui n'est pas bien pour nous. On ne souhaite pas que les gens viennent s'ingérer et on aime aussi travailler de sorte à se prendre en charge, c'est-à-dire être autosuffisants".M.Traoré s’est penché sur le côté culturel, expliquant qu’ils ne souhaitent pas non plus "que les gens viennent nous imposer ce qui est contraire à nos cultures".
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Ibrahim Traoré: "Nous ne souhaitons plus que les gens s'ingèrent dans nos affaires"
10:00 31.07.2023 (Mis à jour: 10:31 31.07.2023) Exclusif
Mettant en valeur la maturité et l’indépendance du continent africain, le capitaine Ibrahim Traoré persiste et signe auprès de Sputnik: l’Afrique ne souhaite "plus que les gens s'ingèrent dans [ses] affaires" ni qu’ils "viennent imposer ce qui est contraire à [ses] cultures".
Le monde
multipolaire émerge et "c'est justement l'Afrique qui va [y] avoir sa place", a estimé dans une interview accordée à Sputnik Afrique le capitaine Ibrahim Traoré.
Peu après la clôture du sommet Russie-Afrique, le Président burkinabé de la Transition appelle à ce "qu'on donne à l'Afrique la place qu'elle mérite".
"Je pense que nous devons avoir une place plus importante dans le concert des Nations unies et aussi être respectés aux yeux de tout le monde. Voilà pourquoi nous parlons de multipolarité de la souveraineté. […] Pour ce qui nous concerne, nous ne souhaitons plus que les gens s'ingèrent dans nos affaires", a tranché Ibrahim Traoré.
Le Président burkinabé a ensuite formulé "le concept qui guide" lui-même et ses soutiens: "Nous sommes assez matures pour comprendre, vivre en bonne symbiose avec le peuple, pour qu'on discute de ce qui est bien pour nous et de ce qui n'est pas bien pour nous. On ne souhaite pas que les gens viennent s'ingérer et on aime aussi travailler de sorte à se prendre en charge, c'est-à-dire être
autosuffisants".
M.Traoré s’est penché sur le côté culturel, expliquant qu’ils ne souhaitent pas non plus "que les gens viennent nous imposer ce qui est contraire à nos cultures".
"On rejette ça catégoriquement. Ça fait que les idéologies de ces gens-là [de ses partenaires africains], ça converge un peu avec les idéologies des Russes, qui restent attachés à leur culture, qui restent attachés à la souveraineté et tout. Ça fait qu’on s’entend très bien" avec les Russes, a- t-il conclu.
