Un diplomate sud-africain révèle le nombre de pays ayant demandé d’adhérer aux BRICS

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Drapeaux et logo des BRICS - Sputnik Afrique, 1920, 20.07.2023
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Les membres des BRICS discutent d’un élargissement, alors que vingt-deux pays ont déjà demandé officiellement à les rejoindre, a expliqué à Bloomberg Anil Sooklal, ambassadeur itinérant sud-africain auprès du groupe.
Du pain sur la planche. Alors que se profile le prochain sommet des BRICS à Johannesburg, le groupe des cinq (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) réfléchit à son élargissement. Et les candidatures ne manquent pas, puisque plus de vingt pays ont déjà fait une demande officielle d’adhésion, comme l’a déclaré à Bloomberg Anil Sooklal, ambassadeur itinérant sud-africain auprès du groupe.
"Ce coup frappé à la porte n'a rien de nouveau. Vingt-deux pays ont officiellement approché les BRICS, un nombre égal d'approches informelles ont été reçues. L'Argentine, tous les grands pays du Sud ont postulé", a-t-il ainsi détaillé, ajoutant que le Bangladesh, les Émirats arabes unis, l'Iran et l'Arabie saoudite avaient manifesté leur intérêt, tout comme certains pays européens.
Le groupe d’origine avait déjà accueilli un nouveau membre en 2011, en ouvrant ses portes à l’Afrique du Sud deux ans après sa création. "Vous ne pouviez pas avoir un organisme du Sud global qui excluait le continent africain", rappelle d’ailleurs Anil Sooklal à Bloomberg à ce sujet.

Sommet de Johannesburg

Le prochain sommet des BRICS se tiendra à Johannesburg fin août et attire déjà le feu des projecteurs. 69 dirigeants ont été invités assister à des événements connexes, montrant l’intérêt croissant pour le bloc, a encore argumenté Anil Sooklal à Bloomberg.
Vladimir Poutine, frappé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a finalement renoncé à se rendre en Afrique du Sud pour éviter de mettre Pretoria dans l’embarras. Une concession du Président russe qui illustre la force des liens entre les membres du groupe.
"Cela montre la maturité et la force du partenariat. Vladimir Poutine a reconnu le dilemme et ne voulait pas compromettre le sommet", explique ainsi le sherpa sud-africain à Bloomberg.
Un document pour dessiner les contours d’un élargissement est en cours de finalisation, avait déjà annoncé le responsable à Sputnik il y a peu.
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