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Moscou qualifie l’accord céréalier d’inexistant en réalité
Moscou qualifie l’accord céréalier d’inexistant en réalité
Sputnik Afrique
Comme aucune des clauses de l’accord céréalier concernant le volet russe n’est respectée, il n’existe pas de facto, a déclaré ce 10 juillet le ministre russe... 10.07.2023, Sputnik Afrique
2023-07-10T21:03+0200
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Le chef de la diplomatie russe a réduit à néant la possibilité d’optimisation de l’accord céréalier, qui expire le 17 juillet. En cause, le non-respect des conditions russes.Pour ce qui est du volet russe de cet accord, celui-ci n’est respecté dans aucune de ses clauses. Moscou entend depuis de nombreux mois des représentants du Secrétariat de l’Onu, du Secrétaire général [Antonio Guterres, ndlr], de ses adjoints qu’ils font d’énormes efforts et s’empressent, a déclaré ce 10 juillet Sergueï Lavrov lors d’une conférence de presse suivant le 6e dialogue Russie – Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG).Quant à la partie de l’accord qui concerne les exportations de céréales ukrainiennes, celle-ci est depuis longtemps devenue commerciale, a-t-il souligné.Il a rappelé que sur 31,7 millions de tonnes de produits alimentaires exportées à partir des ports ukrainiens, seuls 3% ont atteint des États qualifiés de "pays dans le besoin" dans la liste de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Et c’est au nom de ces pays qu’Antonio Guterres avait avancé il y a un an son initiative qui avait été finalement approuvée, a conclu le ministre.Ce que veut la RussieConclu en juillet 2022 à Istanbul pour 120 jours, l’accord sur la livraison de produits alimentaires et d’engrais sur les marchés internationaux a été plusieurs fois prolongé. En même temps, Moscou a à maintes reprises déclaré que le volet de l’accord qui concerne le déblocage des livraisons de produits agricoles et engrais russes, immobilisés par les sanctions occidentales, n’était pas rempli.Le 18 mai, la Russie a consenti à la prolongation de l’accord de 60 jours, donc jusqu’au 17 juillet. Pour une nouvelle prolongation, Moscou exige le respect de sa partie de l’accord.Il faut notamment reconnecter la banque agricole russe Rosselkhozbank au réseau Swift, reprendre les exportations d’appareils agricoles et le transit via la conduite d’ammoniac Togliatti-Odessa. Cependant, rien de tout cela n’a été acté en l’espace d’un an.
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Moscou qualifie l’accord céréalier d’inexistant en réalité
Comme aucune des clauses de l’accord céréalier concernant le volet russe n’est respectée, il n’existe pas de facto, a déclaré ce 10 juillet le ministre russe des Affaires étrangères. Alors que la partie ukrainienne a été commercialisée depuis longtemps.
Le chef de la diplomatie russe a réduit à néant la possibilité d’
optimisation de l’accord céréalier, qui expire le 17 juillet. En cause, le non-respect des conditions russes.
Pour ce qui est du volet russe de cet accord, celui-ci n’est respecté dans aucune de ses clauses. Moscou entend depuis de nombreux mois des représentants du Secrétariat de l’Onu, du Secrétaire général [Antonio Guterres, ndlr], de ses adjoints qu’ils font d’énormes efforts et s’empressent, a déclaré ce 10 juillet Sergueï Lavrov lors d’une conférence de presse suivant le 6e dialogue Russie – Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG).
En fin de compte, "ces énormes efforts n’ont porté aucun fruit du tout. Ceci étant, je ne sais pas comment on peut améliorer ce qui n’existe pas", a appuyé le ministre.
Quant à la partie de l’accord qui concerne les exportations de céréales ukrainiennes, celle-ci est depuis longtemps devenue commerciale, a-t-il souligné.
"Il y avait un paquet proposé par le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres. Toutes les conditions des deux parties de ce paquet étaient bien connues. [Seule, ndlr] la partie ukrainienne de ce paquet a été réalisée, et maintenant tout le monde comprend depuis longtemps que le volet ukrainien s’est transformé en un projet commercial", a indiqué le ministre.
Il a rappelé que sur 31,7 millions de tonnes de produits alimentaires exportées à partir des ports ukrainiens,
seuls 3% ont atteint des États qualifiés de "pays dans le besoin" dans la liste de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Et c’est au nom de ces pays qu’Antonio Guterres avait avancé il y a un an son initiative qui avait été finalement approuvée, a conclu le ministre.
Conclu en juillet 2022 à Istanbul pour 120 jours, l’accord sur la livraison de produits alimentaires et d’engrais sur les marchés internationaux a été plusieurs fois prolongé. En même temps, Moscou a à maintes reprises déclaré que le volet de l’accord qui concerne le déblocage des livraisons de produits agricoles et engrais russes, immobilisés par les sanctions occidentales, n’était pas rempli.
Le 18 mai, la Russie a consenti à la prolongation de l’accord de 60 jours, donc jusqu’au 17 juillet.
Pour une nouvelle prolongation, Moscou exige le respect de sa partie de l’accord.
Il faut notamment reconnecter la banque agricole russe Rosselkhozbank au réseau Swift, reprendre les exportations d’appareils agricoles et le transit via la conduite d’ammoniac Togliatti-Odessa. Cependant, rien de tout cela n’a été acté en l’espace d’un an.