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La police polonaise a "mis en danger" la vie de Ramaphosa, selon le chef de sa sécurité
La police polonaise a "mis en danger" la vie de Ramaphosa, selon le chef de sa sécurité
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Le chef de la sécurité du Président sud-africain s’est indigné après que la police polonaise, qualifiée de "raciste", a refusé à son équipe de sécurité de... 16.06.2023, Sputnik Afrique
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Les forces de l’ordre polonaises ont "mis en danger" la vie de Cyril Ramaphosa lors de son escale dans ce pays, a rapporté le chef de l’unité de protection présidentielle sud-africaine.Avant d’arriver à Kiev pour une rencontre entre la mission africaine de la paix et Volodymyr Zelensky, le Président sud-africain a dû passer par la Pologne.La police locale a en effet refusé d'autoriser l'équipe de sécurité de ce dernier à débarquer à l'aéroport international de Varsovie, a précisé Wally Rhoode sur le compte Twitter de la présidence sud-africaine.L'incident s'est produit le 15 juin, lorsqu'un avion affrété par la South African Airways et la Force de défense nationale sud-africaine, qui transportait l'équipe de sécurité du dirigeant d’État, n'a pas pu débarquer pendant 10 heures, avant de partir en Ukraine.Selon Wally Rhoode, la raison invoquée pour empêcher le personnel de sécurité de M.Ramaphosa d'entrer dans le pays était l'absence de permis de port d'armes, lesquelles se trouvaient dans des conteneurs à bord de l'aéronef.Le chef de la sécurité a remarqué que son pays était par ailleurs "en contact avec le gouvernement polonais depuis deux semaines" à ce sujet. Il a jugé de "racistes" les autorités locales.Une collègue "fouillée à nue"Par ailleurs, il a révélé que l'une de ses collègues qui se trouvait en Pologne avait été fouillée intégralement avant de monter dans l'avion.En réagissant à l'incident, le porte-parole de la présidence sud-africaine, Vincent Magwenya, cité par le média SAnews, a déclaré que le traitement réservé aux membres du service de protection présidentielle et aux journalistes en Pologne était "très malheureux et profondément regrettable".Il a également assuré qu'en dépit de cette situation, "la sécurité du Président Ramaphosa n'a fait l'objet d'aucun compromis".Mission de paix africaineL'initiative de paix africaine a été annoncée à la mi-mai par le Président sud-africain et par la Fondation Brazzaville, organisatrice des préparatifs.Dans la cadre de celle-ci, la délégation qui comprend Cyril Ramaphose, le chef de l’État sénégalais Macky Sall et le Président zambien Hakainde Hichilema arrive ce 16 juin à Kiev pour les pourparlers avec le Président ukrainien. L’entrevue avec Vladimir Poutine est programmée pour le 17 juin. La présence d’Azali Assoumani, Président comorien, actuellement à la tête de l’Union africaine, est également confirmée.En revanche, l’Ougandais Yoweri Museveni, testé positif au Covid-19, a choisi un ancien Premier ministre comme envoyé spécial. L’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi sera remplacé par son Premier ministre. Le Président de la République du Congo Denis Sassou-Nguesso sera représenté par son directeur de cabinet.Cyril Ramaphosa est déjà arrivé dans la capitale ukrainienne ce vendredi 16 juin au matin.
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La police polonaise a "mis en danger" la vie de Ramaphosa, selon le chef de sa sécurité
Le chef de la sécurité du Président sud-africain s’est indigné après que la police polonaise, qualifiée de "raciste", a refusé à son équipe de sécurité de débarquer à l'aéroport de Varsovie. Selon lui, ces actions ont menacé la vie de Cyril Ramaphosa, en route pour l’Ukraine et la Russie dans le cadre de la mission africaine de la paix.
Les forces de l’ordre polonaises ont "mis en danger" la vie de Cyril Ramaphosa lors de son escale dans ce pays, a rapporté le chef de l’unité de protection présidentielle sud-africaine.
Avant d’arriver à Kiev pour une rencontre entre
la mission africaine de la paix et Volodymyr Zelensky, le Président sud-africain a dû passer par la Pologne.
La police locale a en effet refusé d'autoriser l'équipe de sécurité de ce dernier à débarquer à l'aéroport international de Varsovie, a précisé Wally Rhoode sur le compte Twitter de la présidence sud-africaine.
L'incident s'est produit le 15 juin, lorsqu'un avion affrété par la South African Airways et la Force de défense nationale sud-africaine, qui transportait l'équipe de sécurité du dirigeant d’État, n'a pas pu débarquer pendant 10 heures, avant de partir en Ukraine.
Selon Wally Rhoode, la raison invoquée pour empêcher le personnel de sécurité de M.Ramaphosa d'entrer dans le pays était l'absence de permis de port d'armes, lesquelles se trouvaient dans des conteneurs à bord de l'aéronef.
Le chef de la sécurité a remarqué que son pays était par ailleurs "en contact avec le gouvernement polonais depuis deux semaines" à ce sujet. Il a jugé de "racistes" les autorités locales.
"Elles disent que nous n'avons pas de permis. Nous avons des permis; la seule différence est qu'elles disent maintenant que nous ne pouvons pas apporter une copie d'un permis, nous devons apporter l'original. Elles nous retardent. Elles mettent la vie de notre Président en danger parce que nous aurions pu être à Kiev cet après-midi et c'est ce qu'elles font. Je veux que vous voyiez à quel point elles sont racistes... nous avons été sabotés pendant que nous étions ici", s’est-il indigné.
Une collègue "fouillée à nue"
Par ailleurs, il a révélé que l'une de ses collègues qui se trouvait en Pologne avait été fouillée intégralement avant de monter dans l'avion.
"Il n'est jamais arrivé qu'une personne avec un passeport diplomatique soit fouillée intégralement- juste pour nous faire sortir d'ici", a déploré M.Rhoode.
En réagissant à l'incident, le porte-parole de la présidence sud-africaine, Vincent Magwenya, cité par le média SAnews, a déclaré que le traitement réservé aux membres du service de protection présidentielle et aux journalistes en Pologne était "très malheureux et profondément regrettable".
Il a également assuré qu'en dépit de cette situation, "la sécurité du Président Ramaphosa n'a fait l'objet d'aucun compromis".
Mission de paix africaine
L'initiative de paix africaine a été annoncée à la mi-mai par le Président sud-africain et par la Fondation Brazzaville, organisatrice des préparatifs.
Dans la cadre de celle-ci, la
délégation qui comprend Cyril Ramaphose, le chef de l’État sénégalais Macky Sall et le Président zambien Hakainde Hichilema arrive ce 16 juin à Kiev pour les pourparlers avec le Président ukrainien. L’
entrevue avec Vladimir Poutine est programmée pour le 17 juin. La présence d’Azali Assoumani, Président comorien, actuellement à la tête de l’Union africaine, est également confirmée.
En revanche, l’Ougandais Yoweri Museveni, testé positif au Covid-19, a choisi un ancien Premier ministre comme envoyé spécial. L’Égyptien Abdel Fattah al-Sissi sera remplacé par son Premier ministre. Le Président de la République du Congo Denis Sassou-Nguesso sera représenté par son directeur de cabinet.
Cyril Ramaphosa est déjà arrivé dans la capitale ukrainienne ce vendredi 16 juin au matin.