La Chine salue l’engagement de l'Afrique du Sud à tenir le prochain sommet des BRICS

© Sputnik . Pavel Lvov / Accéder à la base multimédiaLe ministère chinois des Affaires étrangères à Pékin
Le ministère chinois des Affaires étrangères à Pékin - Sputnik Afrique, 1920, 08.06.2023
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Après la remise du mandat d’arrêt de la CPI contre Vladimir Poutine, lequel devrait se rendre au sommet des BRICS en Afrique du Sud, des rumeurs sur le possible déplacement de l’événement en Chine fleurissent. La diplomatie chinoise a déclaré n’en rien savoir et a salué l’intention de Pretoria d’organiser le sommet sur son territoire.
Membre des BRICS, la Chine soutient l'Afrique du Sud dans son engagement d’accueillir avec succès le sommet de cette organisation en août sur son territoire, a indiqué le 7 juin le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
De plus, Pékin attache une grande importance à l’interaction au sein de cette organisation et envoie à Pretoria un message positif de solidarité et de coopération, a souligné Wang Wenbin.
Il a aussi dit ignorer le soi-disant déplacement de l’évènement en Chine ou au Mozambique. Ces informations ont été relayées sur fond de question de la présence du Président russe au sommet des BRICS, l’homme politique étant visé par un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI).
Entre-temps, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères a désigné Johannesburg en tant que ville de la tenue du prochain sommet. Une déclaration qui a été faite début juin lors de la réunion des chefs de la diplomatie des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) au Cap.

Accusations de la CPI

La CPI tient le dirigeant russe responsable, ainsi que son émissaire pour les enfants, de la "déportation" de jeunes Ukrainiens que les autorités russes ont évacués vers des zones sûres. Moscou ne reconnaît pas la compétence de la CPI et considère ses décisions nulles et non avenues, selon le porte-parole du Kremlin.
L’Afrique du Sud reconnaît la compétence de celle-ci. Précédemment, le Président sud-africain Cyril Ramaphosa avait toutefois déclaré que les autorités examineraient la question de la dénonciation du traité établissant la CPI.
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