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Deux pays africains au Conseil de sécurité de l’Onu: qu’apporte ce statut?
Deux pays africains au Conseil de sécurité de l’Onu: qu’apporte ce statut?
Sputnik Afrique
Plusieurs grands pays revendiquent une place plus importante pour l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’Onu. La Sierra Leone et l'Algérie seront... 07.06.2023, Sputnik Afrique
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L’Algérie et la Sierra Leone ont été élues le 6 juin membres non permanents au Conseil de sécurité des Nations unies pour le mandat 2024-25, lors de la 77e session de l’Assemblée générale de l’organisation. Ils représenteront l’Afrique pour une période de deux ans, à compter de janvier. Il est vrai que les membres non permanents du Conseil n'ont pas de droit de veto, mais ils représentent leur région en participant aux réunions d'information sur la sécurité mondiale et en votant sur les décisions du Conseil.Qu’est-ce que le Conseil de sécurité des Nations unies?Le Conseil de sécurité des Nations unies comprend 15 pays, dont cinq sont des membres permanents (la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie) avec le droit de veto sur toute résolution ou décision, et pouvant bloquer le processus décisionnel de l’organe.Les dix autres membres sont non permanents et élus par l’Assemblée générale des 193 États membres de l’Onu et conformément à la répartition géographique par régions.Contrairement aux membres permanents, ils ont un mandat rotatif de deux ans, non consécutif, sans droit de veto.Combien de sièges pour l’Afrique?Les places de la catégorie des membres non permanents étant attribuées par régions, l’Afrique compte trois sièges, qui sont actuellement occupés par le Mozambique, le Ghana et le Gabon. C’est le Ghana et le Gabon qui céderont leurs places à la Sierra Leone et à l’Algérie en 2024 qui rejoignent ainsi le Mozambique au sein du conseil.Ceci dit, les États membres de l’Onu ont également voté pour pourvoir trois sièges au Conseil attribués un au Groupe Asie-Pacifique, un pour l’Europe de l’est enfin un autre pour l’Amérique latine et les Caraïbes.Les autres pays nouvellement élus sont le Guyana, la République de Corée et la Slovénie. Cinq pays les rejoindront, l’Équateur, le Japon, Malte, le Mozambique et la Suisse, en tant que membres non permanents du Conseil dès janvier 2024.Utiliser le poste à bon escientLes procédures de l'organe offrent à ses membres temporaires d'autres possibilités d'apporter des contributions tangibles à ses travaux.Par exemple, le Président de la Sierra Leone Julius Maada Bio compte utiliser l’expérience de son pays pour faire progresser la sécurité internationale et contribuer aux efforts déployés par l’Afrique pour réformer le Conseil de sécurité.Actuellement, le pays préside le Comité des Dix de l’Union africaine, chargé d’harmoniser la position de l’Afrique sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies.Une volonté manifeste d’avoir son mot à direLe continent africain cherche à obtenir deux sièges permanents au Conseil, ainsi que deux sièges supplémentaires en tant que représentants non permanents.Le 1er juin, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, avait réitéré au micro de Sputnik Afrique que les pays africains devraient être mieux représentés au Conseil. Un point de vue partagé par la plupart des pays africains, ainsi que d’autres pays du monde, dont la Russie. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait fait valoir à plusieurs reprises que la réforme du Conseil de sécurité de l’Onu est attendue depuis longtemps "compte tenu de la sous-représentation persistante des pays en développement".Les trois membres africains du Conseil devraient travailler à la coordination de leurs positions et à la promotion d’un statut commun pour le continent sur les questions régionales et thématiques inscrites à l’ordre du jour du Conseil.
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Deux pays africains au Conseil de sécurité de l’Onu: qu’apporte ce statut?
22:46 07.06.2023 (Mis à jour: 14:16 08.06.2023) Plusieurs grands pays revendiquent une place plus importante pour l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’Onu. La Sierra Leone et l'Algérie seront membres non permanents du Conseil en 2024 et 2025. Que signifie réellement ce statut? Sputnik se penche sur la question.
L’Algérie et la Sierra Leone ont été élues le 6 juin
membres non permanents au Conseil de sécurité des Nations unies pour le mandat 2024-25, lors de la 77e session de l’Assemblée générale de l’organisation. Ils représenteront l’Afrique pour une période de deux ans, à compter de janvier.
Il est vrai que les membres non permanents du Conseil n'ont pas de droit de veto, mais ils représentent leur région en participant aux réunions d'information sur la sécurité mondiale et en votant sur les décisions du Conseil.
Qu’est-ce que le Conseil de sécurité des Nations unies?
Le Conseil de sécurité des Nations unies comprend 15 pays, dont cinq sont des membres permanents (la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie) avec le droit de veto sur toute résolution ou décision, et pouvant bloquer le processus décisionnel de l’organe.
Les dix autres membres sont non permanents et élus par l’Assemblée générale des 193 États membres de l’Onu et conformément à la répartition géographique par régions.
Contrairement aux membres permanents, ils ont un mandat rotatif de deux ans, non consécutif, sans droit de veto.
Combien de sièges pour l’Afrique?
Les places de la catégorie des membres non permanents étant attribuées par régions,
l’Afrique compte trois sièges, qui sont actuellement occupés par le Mozambique, le Ghana et le Gabon.
C’est le Ghana et le Gabon qui céderont leurs places à la Sierra Leone et à l’Algérie en 2024 qui rejoignent ainsi le Mozambique au sein du conseil.
Ceci dit, les États membres de l’Onu ont également voté pour pourvoir trois sièges au Conseil attribués un au Groupe Asie-Pacifique, un pour l’Europe de l’est enfin un autre pour l’Amérique latine et les Caraïbes.
Les autres pays nouvellement élus sont le Guyana, la République de Corée et la Slovénie. Cinq pays les rejoindront, l’Équateur, le Japon, Malte, le Mozambique et la Suisse, en tant que membres non permanents du Conseil dès janvier 2024.
Utiliser le poste à bon escient
Les procédures de l'organe offrent à ses membres temporaires d'autres possibilités d'apporter des contributions tangibles à ses travaux.
Par exemple, le Président de la Sierra Leone Julius Maada Bio compte utiliser l’expérience de son pays pour faire progresser la sécurité internationale et contribuer aux efforts déployés par l’Afrique pour réformer le Conseil de sécurité.
Actuellement, le pays préside le Comité des Dix de l’Union africaine, chargé d’harmoniser la position de l’Afrique sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies.
Une volonté manifeste d’avoir son mot à dire
Le continent africain cherche à obtenir deux sièges permanents au Conseil, ainsi que deux sièges supplémentaires en tant que représentants non permanents.
Le 1er juin, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, avait réitéré
au micro de Sputnik Afrique que les pays africains devraient être mieux représentés au Conseil.
Un point de vue partagé par la plupart des pays africains, ainsi que d’autres pays du monde, dont la Russie. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait fait valoir à plusieurs reprises que la réforme du Conseil de sécurité de l’Onu est attendue depuis longtemps "compte tenu de la sous-représentation persistante des pays en développement".
Les trois membres africains du Conseil devraient travailler à la coordination de leurs positions et à la promotion d’un statut commun pour le continent sur les questions régionales et thématiques inscrites à l’ordre du jour du Conseil.