Voici ce que les BRICS offrent à l’Afrique, selon une économiste russe

© Sputnik . Photo host agency brics-russia2020.ru / Accéder à la base multimédiaFlags of the BRICS countries: South Africa, India, Brazil and China.
Flags of the BRICS countries: South Africa, India, Brazil and China. - Sputnik Afrique, 1920, 25.05.2023
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En intégrant les BRICS, les pays africains pourraient accélérer leur développement et maintenir des relations économiques avec certains États frappés par des sanctions occidentales, comme la Chine ou la Russie, explique à Sputnik l’économiste Irina Abramova.
L’attrait des pays africains pour les BRICS s’explique par les opportunités offertes au continent par le groupe des cinq (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), a déclaré à Sputnik Irina Abramova, directrice de l’Institut de l’Afrique de l’Académie des sciences de Russie.
L’économiste souligne que les projets portés par les BRICS s’accélèrent et trouvent désormais des réalisations plus rapides, grâce par exemple à la Nouvelle banque de développement. Les pays africains pourraient y découvrir des opportunités économiques, notamment pour échanger avec les États victimes de sanctions occidentales, comme la Russie ou la Chine.
"Si les projets qui sont actuellement mis en œuvre dans le cadre des BRICS sont vraiment lancés, c'est une très bonne opportunité pour les Africains de résoudre leurs problèmes ensemble, avec d'autres pays. Cela s'applique au commerce, au soutien financier, au développement économique. En particulier dans un contexte où l'Occident dicte tout, énonce des sanctions, et où il y a de très grandes difficultés pour les relations économiques extérieures", explique-t-elle ainsi.
Irina Abramova cite en exemple le cas de l’Afrique du Sud, qui a su s’intégrer harmonieusement aux BRICS et en tirer profit pour régler certaines difficultés économiques.

Secouer le joug du dollar

Les travaux des BRICS peuvent également permettre de trouver une alternative au dollar comme monnaie de référence planétaire. Nombreux sont ceux qui souhaitent aujourd’hui secouer le monopole du billet vert, en passant par des échanges en devises nationales par exemple, mais il faudra agir de concert, souligne Irina Abramova.
"Même s’il a été fortement ébranlé, la grande majorité des transactions commerciales mondiales se font toujours par le biais du dollar. Des pays cherchent désormais une sorte d'alternative. Ils comprennent que chacun de son côté, il sera très difficile de former un nouvel ordre mondial", explique ainsi l’économiste.
L’idée de créer une monnaie commune aux BRICS a été évoquée à plusieurs reprises et sera encore au centre des débats lors du prochain sommet du groupe en août, avait rapporté en janvier dernier le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
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