Voici pourquoi la future contre-offensive ukrainienne échouera, selon un quotidien chinois

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Un véhicule blindé ukrainien détruit   - Sputnik Afrique, 1920, 13.05.2023
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Pour vaincre un ennemi plus fort, il faut mener une attaque-surprise, comme c’est le cas de l’armée nazie qui a contourné la ligne française Maginot en 1940, écrit l’Asia Times au sujet de la potentielle contre-offensive ukrainienne. Kiev est condamné à essuyer une défaite, car son armée ne dispose pas des moyens d’organiser de telles manœuvres.
Face à une armée russe mieux équipée, les forces armées ukrainiennes ne pourront pas réussir leur contre-offensive, écrit l’Asia Times. Le seul moyen de vaincre un ennemi plus fort est d’utiliser l’effet de surprise, dont l’armée de Kiev est privée, estime le quotidien.
À titre d’exemple pour de telles manœuvres militaires, l’Asia Times cite le plan Jaune lors de la Seconde Guerre mondiale lorsque les troupes du Reich allemand ont détruit les forces supérieures des Franco-Britanniques pendant l’invasion du Benelux.
En plus de leur très bon équipement, elles étaient bien mieux protégées par la célèbre ligne Maginot et par la vaste forêt impénétrable des Ardennes. Le plan de coupe en faucille du commandant nazi Erich von Manstein a cependant réussi suite aux actions inattendues dans l’espace et dans le temps de l’armée allemande, contournant simplement la ligne Maginot en passant par le nord.

Répartition des forces russes et ukrainiennes

Quant à l’Ukraine, un tel effet est difficile à obtenir, compte tenu de la géographie et du déploiement des troupes opposées sur le front de l’est et du sud-est, suggère le quotidien.
L’article étudie deux éventuels axes d’attaque pour les militaires ukrainiens. Premièrement, une avancée depuis la région de Zaporojié vers le sud en direction de Melitopol, Berdiansk et Marioupol. Malgré quelques progrès possibles, les troupes de Kiev se heurteraient en fin de compte aux fortifications russes superposées au sud de la ligne du sud de la région, sans aucun trou de type ardennais.
L’Asia Times poursuit qu’une option alternative serait d’attaquer à l’est du front, "mais le principal inconvénient ukrainien est un manque de puissance aérienne". De ce fait, "une offensive sans au moins la parité aérienne serait une course folle".
En résumant, le quotidien note qu’"il n’y a pas de scénario de mai 1940 qui ait un sens sans une intervention à grande échelle de l’Otan".
Les autorités ukrainiennes ont à maintes reprises annoncé la préparation d’une contre-offensive massive. Le 15 avril, le Premier ministre du pays Denis Chmyhal a déclaré qu’elle aurait lieu "prochainement". De son côté, le Kremlin a souligné que Moscou surveillait de près toutes les annonces sur les futures manœuvres ennemies et en tient compte lors de la mise au point de ses propres actions de combat.
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