La partie russe dévoile sa réponse au mandat d’arrêt de la CPI visant Poutine

© Sputnik . Alexeï Danitchev / Accéder à la base multimédiaLe Grand Palais du Kremlin de Moscou (archive photo)
Le Grand Palais du Kremlin de Moscou (archive photo) - Sputnik Afrique, 1920, 11.05.2023
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Le comité d'enquête de Russie va placer sur la liste des personnes recherchées plusieurs juges de la CPI ayant émis un mandat d’arrêt international contre le Président Vladimir Poutine.
Le bras de fer entre Moscou et la Cour pénale internationale (CPI) s’intensifie. Alors que l’instance avait émis un mandat d’arrêt international contre le Président Vladimir Poutine, la justice russe s’apprête à répliquer en plaçant les juges responsables de cette décision sur la liste des personnes recherchées. C’est ce qu’a expliqué le président du comité Aleksandr Bastrykine.
" Le comité d'enquête a très rapidement ouvert une affaire pénale contre le président et trois juges qui ont activement influencé l'adoption de cette décision. Nous allons bientôt les mettre sur la liste des personnes recherchées", a-t-il ainsi déclaré.
Fin mars, Moscou avait déjà annoncé ouvrir une enquête pénale contre des magistrats de la CPI.

Une institution de plus en plus dénigrée

Mi-mars, la CPI avait lancé un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine, l’accusant de "crime de guerre présumé de la déportation d'enfants" depuis l’Ukraine vers la Russie. Cette décision a d’ailleurs provoqué l’indignation de plusieurs pays, notamment de l’Afrique du Sud, qui doit accueillir le sommet des BRICS en août et aimerait voir le dirigeant russe participer aux débats.
Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, avait même agité la menace d’un retrait de la CPI fin avril, avant finalement de rétropédaler. En tant que membre de la CPI, le pays serait en effet tenu d’arrêter Vladimir Poutine si celui-ci se présentait sur son territoire. Pretoria explore désormais différentes pistes pour permettre à Vladimir Poutine de prendre part au sommet, envisageant par exemple un évènement mixte, à la fois en ligne et en présentiel.
D’autre voix se sont faites entendre pour critiquer la décision de la CPI. Le Premier ministre cambodgien Hun Sen, a ainsi déclaré que le mandat d’arrêt émis contre le dirigeant russe ne ferait que "compliquer les efforts pour trouver une solution pacifique en Ukraine".
Certains pays africains comme la Guinée ont pour leur part déclaré que Vladimir Poutine restait le bienvenu et pourrait se rendre sur leur territoire, malgré ce mandat d’arrêt international.
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