Boule de feu dans le ciel algérien: explications du Centre de recherche astrophysique - vidéo
16:54 09.05.2023 (Mis à jour: 23:29 11.05.2023)
© Photo Pixabay/urikyo33 / meteorUn météorite (image d'illustration)
© Photo Pixabay/urikyo33 / meteor
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Le Centre algérien de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique a fait la lumière ce mardi 9 mai sur le phénomène qui a fait tant de bruit sur la Toile. Selon le CRAAG, la boule de feu observée dans la nuit de dimanche à lundi n’était qu’une météorite et non un ovni ou un signe divin.
Le Centre algérien de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) a calmé les passions soulevées par la boule lumineuse qui a traversé le ciel de plusieurs wilayas d’Algérie dans la nuit de dimanche à lundi, vers minuit, et dont les vidéos ont été largement partagées et commentées.
Hier dans le Ciel de plusieurs wilaya d'Algérie une météorite a traversé le ciel vers 00:10 et illuminé la nuit comme si c'était en plein jour #meteorite #Algerie #ciel #astronomie pic.twitter.com/GRcwaM8x2f
— Mahdjane El hadi Edd (@elhadieddy) May 8, 2023
Les interprétations étaient les plus variées, depuis une météorite jusqu’au prélude d’un tremblement de terre en passant par un ovni ou un signe divin.
Le CRAAG a publié ce mardi 9 mai un communiqué qui a remis les choses à leur place.
Il a indiqué que "la boule de feu qui était très brillante avec une traînée lumineuse a été aperçue pendant plusieurs secondes de l’ouest au sud-est" dans la nuit du 7 au 8 mai vers 23h59 (heure locale).
Ce corps céleste est une météorite captée par la force de gravité terrestre avant qu'elle n'entre dans l’atmosphère de notre planète à une vitesse supersonique, a expliqué le Centre.
Un phénomène sans lien avec l’activité sismique
Selon ses premiers calculs, la masse de la météorite était d’"environ 10 kilogrammes" et l’altitude pendant le premier éclair lumineux était d’"environ 25 à 40 kilomètres".
Dans son communiqué cité par L’Expression, le CRAAG a indiqué qu’il s’agissait d’un phénomène astronomique naturel qui se produisait régulièrement dans le monde à une fréquence d’environ 10 fois par an et qu’il n’y avait "aucun lien avec l’activité sismique".