Le Nigéria a reçu son premier avion de surveillance Diamond DA62 MPP

© Photo Pixabay / enriquelopezgarreLe ciel
Le ciel - Sputnik Afrique, 1920, 02.05.2023
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L’armée de l’air nigériane a renforcé ses effectifs avec des avions de mission spéciale Diamond DA62 MPP. Le pays continue de garder un œil sur ses dépenses militaires.
Même avec des dépenses militaires en recul, le Nigéria continue d’équiper ses forces armées par petites touches. Le pays vient notamment de recevoir son premier avion de surveillance Diamond DA62 MPP, sur les quatre commandés au fabricant autrichien Diamond Aircraft, rapporte le site spécialisé Military Africa.
Dévolu aux opérations de surveillance et de reconnaissance, ce modèle se caractérise par sa polyvalence. Il peut être équipé de caméras EO/IR, comme de radars terrestres ou maritimes voire de scanners laser aéroportés. Une polyvalence qui pourrait aider l’aviation nigériane (NAF) dans ses opérations antiterroristes, mais aussi dans la surveillance d’activités illégales, comme le détournement de pétrole par soutage, qui fait des ravages dans le delta du Niger.
La NAF a notamment été mise à contribution contre les terroristes de Boko Haram dans la région nord-est du pays. Les Diamond DA62 MPP pourraient s’avérer utiles pour localiser les repaires de terroristes et fournir rapidement des données aux troupes au sol, souligne Military Africa.

Dépenses militaires en baisse

Après avoir vu ses dépenses militaires exploser de 51% en 2021, le Nigéria a resserré les vannes l’an dernier, consacrant environ 3 milliards de dollars à ce secteur, soit une baisse de 38%, d’après l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI).
Lagos a réorienté son budget vers la sphère civile, après notamment les inondations dévastatrices qui ont frappé 34 des 36 états composant le pays. Celles-ci avaient fait plus de 600 morts et plus de 1,5 million de déplacés, dont 840.000 enfants, selon l’Unicef.
En marge du terrorisme islamique, le Nigéria doit également lutter contre l’action de groupes séparatistes, comme le Mouvement des peuples autochtones du Biafra. Huit individus présumés appartenir à cette mouvance avaient d’ailleurs été arrêtés fin avril, après une attaque ayant coûté la vie à plusieurs policiers dans la région de Ngor-Okpala.
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