Au Soudan, les diplomates russes étudient les voies d’évacuation

© AP Photo / Marwan AliDe la fumée s'élevant d'un quartier central de Khartoum, capitale du Soudan, le 16 avril 2023
De la fumée s'élevant d'un quartier central de Khartoum, capitale du Soudan, le 16 avril 2023 - Sputnik Afrique, 1920, 23.04.2023
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Pratiquement tous les Russes se trouvant dans la zone de combats à Khartoum ont été transférés dans l’ambassade, selon le chef de la mission russe. À l’heure actuelle, les diplomates cherchent le moyen de les évacuer du Soudan.
À l’exception d’une femme avec enfant, tous les autres citoyens russes se trouvant dans la capitale soudanaise au début des affrontements ont été évacués vers la mission diplomatique russe, selon l’ambassadeur Andreï Tchornovol.

"C’est que les combats, très graves, ont éclaté partout simultanément et d’une façon assez intense. Nos ressortissants se trouvaient dans six ou sept points chauds. Heureusement nous sommes parvenus à tous les évacuer, sauf une femme avec enfant qui s’est réfugiée au siège de la métropole orthodoxe de Soudan. Tous ceux qui se trouvaient dans la zone de combats ont été transférés à l’ambassade", a-t-il expliqué à Sputnik.

Il a précisé que pour l’heure l’ambassade ne parvenait pas à évacuer cette femme.

Des itinéraires d’évacuation étudiés

L’ambassadeur a fait savoir que les diplomates étudiaient actuellement les itinéraires d’évacuation depuis le Soudan.
"Tous les itinéraires théoriques possibles sont envisagés, mais aucun n’est pour l’heure réalisable", a-t-il détaillé.
L’évacuation par avion n’est pas actuellement possible parce que l’aéroport international de Khartoum est une zone de combats.

140 demandes d’évacuation

140 Russes sur les quelque 300 présents dans le pays ont confirmé à l’ambassade leur volonté de quitter le Soudan. Mais la liste grossit constamment suite aux demandes de citoyens des pays de l’ex-URSS et de certains autres pays.
Des affrontements entre l’armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhane et les forces paramilitaires de soutien rapide (FSR) dirigées par le général Mohamed Hamdane Daglo ont éclaté le 15 avril.
Selon le ministère soudanais de la Santé le nombre de personnes tuées a déjà atteint 600.
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