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Le Kenya propose sa médiation au Soudan, où une trêve de 3 jours est instaurée
Le Kenya propose sa médiation au Soudan, où une trêve de 3 jours est instaurée
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Le Président kenyan William Ruto a proposé d'accueillir un processus de médiation pour mettre fin au conflit au Soudan entre le chef de l’armée et le dirigeant... 22.04.2023, Sputnik Afrique
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Alors que le Soudan est déchiré depuis plus d’une semaine par des affrontements entre l’armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhane et les forces paramilitaires FSR du général Mohamed Hamdane Daglo, le Kenya a officiellement proposé sa médiation dans le processus de paix.Le Kenya a "de solides antécédents en matière de facilitation efficace du rétablissement de la paix et de la résolution des conflits politiques dans la région", ajoute le chef de l’État, concluant qu’"il est l’heure de donner une chance à la paix".Trêve enfin acceptéeLe 21 avril, les deux parties belligérantes ont accepté le principe d’une trêve de 3 jours à l’occasion de la célébration de l'Aïd al-Fitr, qui marque la fin du ramadan.Au soir du 21 avril l’armée soudanaise a donné son accord au cessez-le-feu "pour permettre aux citoyens de célébrer l'Aïd Al-Fitr et le flux des services humanitaires". Le même jour au matin, les Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR) ont accepté la trêve.Ce cessez-le-feu de 72 heures a été avancé le 20 avril par plusieurs organisations internationales, dont L’Union africaine, le groupe régional d'Afrique de l'Est IGAD, la Ligue des États arabes, l’Onu et l'Union européenne.VictimesMalgré les annonces des deux belligérants, les affrontements ont continué au 22 avril, selon les témoignages recueillis par Al-Jazeera.Au premier jour de l'Aïd al-Fitr environ 60 personnes ont péri, plus de 200 ont été blessées à la suite des combats, a déclaré à la chaîne Asharq le ministre soudanais de la Santé Haytham Mohammed Ibrahim.Au total, environ 600 personnes sont morteset plus de 3.500 ont été blessées au cours des combats ayant débuté le 15 avril.Les affrontements ont lieu à Khartoum et dans les provinces voisines. Plusieurs Soudanais fuient leurs maisons. Entre 10.000 et 20.000 personnes se sont ainsi réfugiées au Tchad, rapportent les équipes du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).Le système de santé au Soudan est dans une situation catastrophique: 43 hôpitaux sur 130 à Khartoum sont complètement détruits, selon Haytham Mohammed Ibrahim.
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Le Kenya propose sa médiation au Soudan, où une trêve de 3 jours est instaurée
Le Président kenyan William Ruto a proposé d'accueillir un processus de médiation pour mettre fin au conflit au Soudan entre le chef de l’armée et le dirigeant des forces paramilitaires. Suite aux appels internationaux, les deux parties ont accepté une trêve de 3 jours à l’occasion de la fin du ramadan.
Alors que le Soudan
est déchiré depuis plus d’une semaine par des affrontements entre l’armée régulière du général Abdel Fattah al-Burhane et les forces paramilitaires FSR du général Mohamed Hamdane Daglo, le Kenya a officiellement proposé sa médiation dans le processus de paix.
"Nous faisons cette offre dans un esprit de fraternité, de paix et de solidarité, en tant que lieu neutre acceptable et aussi en tant que partie prenante engagée, bien au fait des défis auxquels notre région est confrontée", indique la déclaration du Président kenyan William Ruto, rendue publique le 21 avril.
Le Kenya a "de solides antécédents en matière de facilitation efficace du rétablissement de la paix et de la résolution des conflits politiques dans la région", ajoute le chef de l’État, concluant qu’"il est l’heure de donner une chance à la paix".
Le 21 avril, les deux parties belligérantes ont accepté le principe d’une trêve de 3 jours à l’occasion de la célébration de l'Aïd al-Fitr, qui marque la fin du ramadan.
Au soir du 21 avril l’armée soudanaise a donné son accord au cessez-le-feu "pour permettre aux citoyens de célébrer l'Aïd Al-Fitr et le flux des services humanitaires". Le même jour au matin, les Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR) ont accepté la trêve.
Ce cessez-le-feu de 72 heures a été avancé le 20 avril par
plusieurs organisations internationales, dont L’Union africaine, le groupe régional d'Afrique de l'Est IGAD, la Ligue des États arabes, l’Onu et l'Union européenne.
Malgré les annonces des deux belligérants, les affrontements ont continué au 22 avril, selon les témoignages recueillis par Al-Jazeera.
Au premier jour de l'Aïd al-Fitr environ 60 personnes ont péri, plus de 200 ont été blessées à la suite des combats, a déclaré à la chaîne Asharq le ministre soudanais de la Santé Haytham Mohammed Ibrahim.
Au total, environ 600 personnes sont morteset plus de 3.500 ont été blessées au cours des combats ayant débuté le 15 avril.
Les affrontements ont lieu à Khartoum et dans les provinces voisines. Plusieurs Soudanais fuient leurs maisons. Entre 10.000 et 20.000 personnes se sont ainsi réfugiées au Tchad, rapportent les équipes du Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
Le système de santé au Soudan est dans une situation catastrophique: 43 hôpitaux sur 130 à Khartoum sont complètement détruits, selon Haytham Mohammed Ibrahim.