"La Russie est prête à accorder toute son aide à la RDC dans la lutte contre les groupes armés"

CC BY-SA 2.0 / MONUSCO Photos/Abel Kavanagh / Goma, Province du Nord Kivu, RD Congo
Goma, Province du Nord Kivu, RD Congo - Sputnik Afrique, 1920, 22.04.2023
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Préoccupée par la situation sécuritaire en RDC, la Russie se dit prête à s’investir dans la lutte de l’État congolais contre les groupes armés qui sévissent dans l’Est du pays, a déclaré l’ambassadeur russe en RDC. Moscou avait déjà dans le passé octroyé des armes et des munitions à Kinshasa.
La situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo a été au centre de la rencontre entre Jean-Pierre Bemba, ministre congolais de la Défense et vice-Premier ministre, et Alexeï Sentébov, ambassadeur de Russie au Congo, le 20 avril.
"La Russie est prête à accorder toute son aide à la RDC dans la lutte contre les groupes armés. Nous sommes vraiment très intéressés par la cessation des activités de tous les groupes armés dans l’Est de la RDC, pour que la paix puisse y être rétablie", a déclaré le diplomate russe à l’issue de la rencontre.
En 2022, la Russie a octroyé "un lot très important d’armes et de munitions qui sont utilisées actuellement par les FARDC dans l’Est, surtout dans les combats contre les groupes armés", a rappelé l’ambassadeur.

Groupes armés

Les deux provinces du Nord-Kivu et d’Ituri, dans l’Est de ce pays africain, sont en proie à la violence engendrée par des dizaines de groupes armés, notamment le M23 ("Mouvement du 23 mars"), les FDLR (Forces démocratiques de Libération du Rwanda), les ADF (Forces démocratiques alliées), la Codeco.
Depuis fin 2022, le Nord-Kivu fait face à la résurgence du M23. Alors que les membres du groupe se sont emparés de plusieurs localités, la Force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est a été déployée. Elle comprend des contingents kényan, burundais, ougandais, sud-africains.
Si les combattants avaient annoncé en décembre 2022 un retrait partiel, leur désarmement se fait attendre. "Le risque d’une reprise des combats reste réel", selon Huang Xia, envoyé spécial de l’Onu dans la région des Grands Lacs d’Afrique, qui s’est exprimé le 19 avril devant le Conseil de sécurité de l’Onu.
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