Au Soudan, les deux parties annoncent un cessez-le-feu

© AP Photo / Marwan AliDe la fumée s'élevant d'un quartier central de Khartoum, capitale du Soudan, le 16 avril 2023
De la fumée s'élevant d'un quartier central de Khartoum, capitale du Soudan, le 16 avril 2023 - Sputnik Afrique, 1920, 19.04.2023
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Un cessez-le-feu a été annoncé par les forces régulières et les Forces paramilitaires de soutien rapide qui s’affrontent depuis le 15 avril au Soudan.
Après une annonce de cessez-le-feu faite le 18 avril par les Forces de soutien rapide (FSR), l’armée régulière de Soudan a aussi annoncé être prête à décréter un cessez-le-feu à partir de ce 19 avril, à 18h00 heure locale (16h00 GMT).
"Les forces armées annoncent leur accord pour une trêve d’une période de 24 heures, à partir de 18 heures", ont indiqué les forces armées soudanaises dans un communiqué.
L’armée régulière précise qu’elle accepte le cessez-le-feu à des fins humanitaires, à condition que les Forces de soutien rapide y adhèrent également.
Le 18 avril au matin, les FSR avaient affirmé avoir conclu une trêve de 24 heures les forces régulières. Toutefois l’armée avait répondu qu’elle ignorait l’existence d’un tel accord avec les médiateurs. Plus tard dans la journée, le général Chamseddine Kabbachi, membre du Conseil souverain du Soudan, a déclaré que l’armée avait accepté un cessez-le-feu de 24 heures à partir du 18 avril à 18h00 heure locale.
Toutefois, les combats ont continué, d’après le Comité central des médecins soudanais cité par les médias.

Guerre civile au Soudan

Depuis le 15 avril, des combats se poursuivent au Soudan entre les FSR sous le commandement de Mohamed Daglo et l'armée régulière. Ils ont commencé sur fond de rivalités persistantes dans le pays depuis 2021. A la mi-avril, la signature d'un accord politique censé sortir le Soudan de l'impasse a été reportée. Le désaccord principal et le plus contesté concerne l'intégration des FSR au sein de l'armée, ce qui bloque toujours le retour à la transition.
Selon l’Onu, ces affrontements ont déjà fait 185 morts et 1.800 blessés.
Les parties en conflit échangent des déclarations contradictoires sur les succès militaires et le contrôle des sites, déclenchant une guerre de l'information à grande échelle dans les médias et les réseaux sociaux.
Le politologue soudanais et publiciste soudanais Awad Alla Nawa, a récemment mis en garde au micro de Sputnik contre une intervention étrangère dans le conflit au Soudan nourri, selon lui, par Washington, Londres, Abou Dhabi et Riyad.
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