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La "guerre à grande échelle" au Soudan a été instiguée par un "quatuor" de l’Onu
La "guerre à grande échelle" au Soudan a été instiguée par un "quatuor" de l’Onu
Sputnik Afrique
Un politologue soudanais a mis en garde au micro de Sputnik contre une intervention étrangère dans le conflit au Soudan, nourri, selon lui, par Washington... 18.04.2023, Sputnik Afrique
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Alors qu’au Soudan la trêve de 24h a été coordonnée par les parties au conflit, le nombre de victimes avoisine déjà les 200. Comme l’estime auprès de Sputnik le politologue et publiciste soudanais Awad Alla Nawa, "ce n’est pas une crise en cours au Soudan, mais une guerre à grande échelle".La situation s’aggrave par de nombreux facteurs, comme les problèmes économiques, les migrations, mais aussi par l’implication du "groupe quadripartite de l’Onu qui avait alimenté de diverses manières les militaires"."Les principaux instigateurs" sont…Par ailleurs, la récente conversation de Blinken avec le chef des forces paramilitaires Mohamed Hamdan Dogolo "n’est pas surprenante" pour le politologue soudanais, qui pointe "une coopération directe avec des pays étrangers, dont les États-Unis".Il a rappelé que le Soudan "a d'abord été anéanti par les sanctions américaines, puis par la révolution". Dévasté par tous ces événements, "le Soudan ne diffère pas de la Somalie" où "les groupes armés ont détruit le pays".À ce titre, le publiciste se préoccupe du fait que "si les forces paramilitaires reçoivent des chasseurs, la guerre durera pendant de longues années".
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La "guerre à grande échelle" au Soudan a été instiguée par un "quatuor" de l’Onu
Un politologue soudanais a mis en garde au micro de Sputnik contre une intervention étrangère dans le conflit au Soudan, nourri, selon lui, par Washington, Londres, Abou Dhabi et Riyad. "Si les forces paramilitaires reçoivent des chasseurs, la guerre durera pendant de longues années", se préoccupe-t-il.
Alors qu’au Soudan la trêve de 24h a été coordonnée par les parties au conflit, le nombre de victimes avoisine déjà les 200. Comme l’estime auprès de Sputnik le politologue et publiciste soudanais Awad Alla Nawa, "ce n’est pas
une crise en cours au Soudan, mais une guerre à grande échelle".
La situation s’aggrave par de nombreux facteurs, comme les problèmes économiques, les migrations, mais aussi par l’implication du "groupe quadripartite de l’Onu qui avait alimenté de diverses manières les militaires".
"Les principaux instigateurs" sont…
Par ailleurs, la récente conversation de Blinken avec le chef des forces paramilitaires Mohamed Hamdan Dogolo "n’est pas surprenante" pour le politologue soudanais, qui pointe "une coopération directe avec des pays étrangers, dont les États-Unis".
"Les principaux instigateurs de la crise depuis le tout début ont été le Royaume-Uni, les États-Unis, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite - le ‘quatuor’", a poursuivi Awad Alla Nawa.
Il a rappelé que le Soudan "a d'abord été anéanti par les sanctions américaines, puis par la révolution". Dévasté par tous ces événements, "le Soudan ne diffère pas de la Somalie" où "les groupes armés ont détruit le pays".
À ce titre, le publiciste se préoccupe du fait que "si les forces paramilitaires reçoivent des chasseurs, la guerre durera pendant de longues années".