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La Chine commente la potentielle adhésion tunisienne aux BRICS
La Chine commente la potentielle adhésion tunisienne aux BRICS
Sputnik Afrique
Pékin a déclaré n’avoir rien contre un élargissement des BRICS, alors que la Tunisie envisagerait une adhésion au groupe des cinq. 10.04.2023, Sputnik Afrique
2023-04-10T19:15+0200
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La Chine garde l’esprit ouvert. L’intérêt de la Tunisie pour les travaux des BRICS n’est pas pour déplaire à Pékin, qui a réaffirmé vouloir travailler avec les pays émergents. La recherche de nouveaux partenariats est au centre la philosophie prônée par le groupe des cinq (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), a rappelé Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.L’Empire du milieu a plusieurs fois déclaré voir d’un bon œil un potentiel élargissement des BRICS. Début février, Pékin avait déjà promis d’examiner avec attention les nouvelles candidatures et d’adopter une "attitude tolérante" vis-à-vis des pays intéressés.La Tunisie entre les BRICS et le FMIDébut avril, Mahmoud Ben Mabrouk, porte-parole du Mouvement national du 25-Juillet, avait affirmé à Sputnik que la Tunisie était intéressée par une adhésion aux BRICS. Le pays est notamment en bisbille avec le Fonds monétaire international (FMI), qui conditionne un prêt de 2 milliards de dollars pour de nouvelles réformes économiques dans le pays.Des exigences qui agacent visiblement au pays du Jasmin. Ce 7 avril, le Président tunisien Kaïs Saïed avait ainsi dénoncé les "diktats" du FMI, qui ne mèneront selon lui qu’à "appauvrir davantage la population".Outre la Tunisie, plusieurs autres pays ont fait part de leur intérêt pour les BRICS ces derniers mois. Le voisin algérien avait même déposé officiellement une demande d’adhésion en novembre. Une douzaine d’autres pays lorgnent sur le groupe, dont plusieurs en Afrique, comme le Nigéria ou l’Égypte.Les BRICS sont sous le feu des projecteurs depuis plusieurs mois désormais, multipliant notamment les initiatives pour secouer le joug du dollar. L’idée de créer une monnaie commune au groupe a même été lancée.
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La Chine commente la potentielle adhésion tunisienne aux BRICS
Pékin a déclaré n’avoir rien contre un élargissement des BRICS, alors que la Tunisie envisagerait une adhésion au groupe des cinq.
La Chine garde l’esprit ouvert. L’intérêt de la Tunisie pour les travaux des BRICS n’est pas pour déplaire à Pékin, qui a réaffirmé vouloir travailler avec les pays émergents. La recherche de nouveaux partenariats est au centre la philosophie prônée par le groupe des cinq (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), a rappelé Wang Wenbin, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"La Chine continuera de défendre l'esprit d'ouverture, d'inclusion et de coopération mutuellement bénéfique des BRICS et de travailler avec les partenaires du groupe pour renforcer la coopération avec d'autres marchés et pays émergents. Pékin continuera de promouvoir conjointement l'élargissement de l'adhésion aux BRICS", a ainsi expliqué le responsable.
L’Empire du milieu a plusieurs fois déclaré voir d’un bon œil un potentiel élargissement des BRICS. Début février, Pékin avait déjà promis d’examiner avec attention les nouvelles candidatures et
d’adopter une "attitude tolérante" vis-à-vis des pays intéressés.
La Tunisie entre les BRICS et le FMI
Début avril, Mahmoud Ben Mabrouk, porte-parole du Mouvement national du 25-Juillet,
avait affirmé à Sputnik que la Tunisie était intéressée par une adhésion aux BRICS. Le pays est notamment en bisbille avec le Fonds monétaire international (FMI), qui conditionne un prêt de 2 milliards de dollars pour de nouvelles réformes économiques dans le pays.
Des exigences qui agacent visiblement au pays du Jasmin. Ce 7 avril, le Président tunisien Kaïs Saïed avait ainsi dénoncé les "diktats" du FMI, qui ne mèneront selon lui qu’à "appauvrir davantage la population".
Outre la Tunisie, plusieurs autres pays ont fait part de leur intérêt pour les BRICS ces derniers mois. Le voisin algérien avait même déposé officiellement une demande d’adhésion en novembre. Une douzaine d’autres pays lorgnent sur le groupe, dont plusieurs en Afrique, comme le Nigéria ou l’Égypte.
Les BRICS sont sous le feu des projecteurs depuis plusieurs mois désormais, multipliant notamment les initiatives pour secouer le joug du dollar. L’idée de
créer une monnaie commune au groupe a même été lancée.