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Des cas de coronavirus datant du XVIe siècle découverts en France
Des cas de coronavirus datant du XVIe siècle découverts en France
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Des traces de coronavirus remontant presque au Moyen-âge ont été retrouvées sur des squelettes enterrés dans une abbaye française. 17.03.2023, Sputnik Afrique
2023-03-17T21:21+0100
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Si le Covid-19 a affolé la planète ces trois dernières années, les coronavirus ne sont pourtant pas nés hier. Différents types de ces virus ont traversé l’Histoire et les plus anciens remonteraient même au XVIème siècle. C’est en tout cas ce que vient de démontrer une étude de scientifiques français publiée dans l’International Journal of Infectious Diseases.Les chercheurs ont en effet mis la main sur douze squelettes enterrés dans l'abbaye Saint-Pierre de Baume-les-Messieurs et leur ont fait passer des tests pour retrouvés des traces d’anticorps liés à des coronavirus. Résultats: des anticorps correspondants ont été trouvés dans la pulpe dentaire de deux squelettes.Les tests ont permis de détecter des réponses immunologiques spécifiques contre le SRAS-CoV-2 et le HCoV-229E. Les scientifiques ne sont cependant pas en état de dire comment ces virus ont affecté la santé des hommes qui en étaient porteurs et s’ils ont été létaux.Les données archéologiques permettent néanmoins d’affirmer que les individus ont été en contact avec des mammifères comme le bœuf, le chien, le porc, le cerf et certaines volailles. Autant d’animaux connus pour être des réservoirs à coronavirus pouvant se transmettre à l’homme.Cette découverte tendrait à prouver que ces germes infectaient déjà les populations au XVIe siècle. Les premiers travaux sur les coronavirus remontent seulement aux années 1960, la virologue écossaise June Almeida est connue pour être la première avoir observée ce nouveau type de virus à couronne.Covid-19: le mystère des origines persisteL’épidémie de Covid-19 qui a ravagé la planète trois années durant a vraisemblablement débuté dans la ville chinoise de Wuhan. Un premier cas y avait été repéré en décembre 2019. La pandémie s’est par la suite répandue en Chine, puis s’est exportée sur tous les continents, faisant à ce jour 6,8 millions de morts selon les chiffres de l’OMS.Pourtant la vérité sur l’origine du virus n’a toujours pas été faite. Certains observateurs continuent de soutenir la thèse d’une transmission à l’homme par l’animal, alors que d’autres avancent l’idée d’une fuite depuis un laboratoire. Cette hypothèse fait notamment l’objet d’un débat virulent entre Pékin et Washington.Début mars, un rapport du département américain de l’Énergie avait ainsi conclu que "la pandémie est probablement due à une fuite de laboratoire", visant implicitement l’Empire du milieu. Pékin avait répondu que cette théorie ne visait qu’à "salir la Chine" et avait demandé d’arrêter de "politiser la recherche autour des origines du virus".
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Des cas de coronavirus datant du XVIe siècle découverts en France
Des traces de coronavirus remontant presque au Moyen-âge ont été retrouvées sur des squelettes enterrés dans une abbaye française.
Si le Covid-19 a affolé la planète ces trois dernières années, les coronavirus ne sont pourtant pas nés hier. Différents types de ces virus ont traversé l’Histoire et les plus anciens remonteraient même au XVIème siècle. C’est en tout cas ce que vient de démontrer une étude de scientifiques français publiée dans l’International Journal of Infectious Diseases.
Les chercheurs ont en effet mis la main sur douze squelettes enterrés dans l'abbaye Saint-Pierre de Baume-les-Messieurs et leur ont fait passer des tests pour retrouvés des traces d’anticorps liés à des coronavirus. Résultats: des anticorps correspondants ont été trouvés dans la pulpe dentaire de deux squelettes.
Les tests ont permis de détecter des réponses immunologiques spécifiques contre le SRAS-CoV-2 et le HCoV-229E. Les scientifiques ne sont cependant pas en état de dire comment ces virus ont affecté la santé des hommes qui en étaient porteurs et s’ils ont été létaux.
Les données archéologiques permettent néanmoins d’affirmer que les individus ont été en contact avec des mammifères comme le bœuf, le chien, le porc, le cerf et certaines volailles. Autant d’animaux connus pour être des réservoirs à coronavirus pouvant se transmettre à l’homme.
Cette découverte tendrait à prouver que ces germes infectaient déjà les populations au XVIe siècle. Les premiers travaux sur les coronavirus remontent seulement aux années 1960, la virologue écossaise June Almeida est connue pour être la première avoir observée ce nouveau type de virus à couronne.
Covid-19: le mystère des origines persiste
L’épidémie de Covid-19 qui a ravagé la planète trois années durant a vraisemblablement débuté dans la ville chinoise de Wuhan. Un premier cas y avait été repéré en décembre 2019. La pandémie s’est par la suite répandue en Chine, puis s’est exportée sur tous les continents, faisant à ce jour 6,8 millions de morts selon les chiffres de l’OMS.
Pourtant la vérité sur l’origine du virus n’a toujours pas été faite. Certains observateurs continuent de soutenir la thèse d’une transmission à l’homme par l’animal, alors que d’autres avancent l’idée d’une fuite depuis un laboratoire. Cette hypothèse fait notamment l’objet d’un
débat virulent entre Pékin et Washington.
Début mars, un rapport du département américain de l’Énergie avait ainsi conclu que "la pandémie
est probablement due à une fuite de laboratoire", visant implicitement l’Empire du milieu. Pékin avait répondu que cette théorie ne visait qu’à "salir la Chine" et avait demandé d’arrêter de "politiser la recherche autour des origines du virus".