Ces pays africains ont doublé leurs importations de carburant russe

CC BY-SA 2.0 / Richard Masoner / Cyclelicious / Oil well pump jacks Production de pétrole (image d’illustration)
Production de pétrole (image d’illustration) - Sputnik Afrique, 1920, 04.03.2023
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L’Afrique serait devenue le nouveau marché, après le Moyen-Orient et l’Asie, pour les sociétés pétrolières russes visées par des sanctions occidentales. Selon la société d’analyse financière S&P Global, les livraisons de combustible russe vers certains pays africains ont doublé en février.
Le Maroc, l'Algérie, le Nigeria, le Sénégal, la Tunisie, le Ghana et l'Égypte "ont doublé en février leurs importations de carburant russe, qui se chiffrent actuellement à environ 440.000 barils par jour", a annoncé la société d’analyse financière américaine S&P Global.
Parmi d’autres nouveaux acheteurs importants de carburant russe figurent la Turquie, les Émirats arabes unis et la Chine, 35% de tous les produits pétroliers exportés par Moscou étant désormais destinés à ces pays, ajoute S&P Global.

Baisse des livraisons de combustible russe à l’Europe

Selon S&P Global, les données relatives au transport maritime montrent que l’Europe a importé beaucoup moins de combustible russe en février. Les flux de carburant russe y ont chuté d'environ 1,5 million de barils par jour en décembre à moins de 500.000 en février, y compris les volumes destinés à des acheteurs inconnus provenant de transferts STS (système de transferts de navires) dans la zone.
La part de la Russie dans les importations européennes de produits pétroliers, y compris les volumes de transfert STS, est tombée à seulement 7,5% en février, alors qu'elle était de 39% avant l’opération spéciale russe en Ukraine.
L'impact le plus important a été ressenti sur les marchés du diesel et du fioul, précise S&P Global. Les exportations russes de diesel ont chuté de plus de 100.000 barils par jour en février pour atteindre 830.000 barils par jour. Quant au fioul, la Russie en exporte à hauteur de 614.000 barils par jour, soit une baisse de quelque 170.000 barils par jour sur le mois.

Sanctions européennes

L'Union européenne (UE) avait interdit les importations de produits pétroliers russes à partir du 5 février, deux mois après avoir imposé des restrictions sur les expéditions maritimes de brut en provenance de la Russie.
Cette mesure est allée de pair avec de nouveaux contrôles de plafonnement des prix imposés par les États-Unis aux services de transport maritime occidentaux.
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