Afrique du Sud: Lavrov commente des "réactions mitigées" sur les prochains exercices tripartites

© Sputnik . Alexandre Galperine / Accéder à la base multimédiaLe croiseur lance-missile Marchal Oustinov
Le croiseur lance-missile Marchal Oustinov - Sputnik Afrique, 1920, 23.01.2023
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En visite en Afrique du Sud, le chef de la diplomatie russe a déclaré ne pas comprendre pourquoi les prochains exercices navals russes avec des partenaires chinois et sud-africains pouvaient susciter "des réactions mitigées" de certains pays, dont les États-Unis. Sergueï Lavrov a insisté sur le droit souverain des pays à mener de telles manœuvres.
Le ministre russe des Affaires étrangères a exprimé son étonnement quant aux préoccupations de certains pays sur les manœuvres navales de l’Afrique de Sud, de la Russie et de la Chine qui doivent se dérouler dans l’océan Indien entre le 17 et 27 février.
"Il n’y a rien à commenter. Trois États souverains, sans violer aucune norme du droit international, mènent des exercices. Je ne comprends pas chez qui cela pourrait susciter de réaction mitigée", a-t-il indiqué à la conférence de presse avec son homologue sud-africaine Naledi Pandor.
Le ministre a d’ailleurs supposé qu’il s’agissait peut-être des États-Unis, car "des collègues américains pensent qui sont les seuls à pouvoir mener des exercices dans le monde entier".
"Ils sont maintenant activement engagés dans des exercices navals dans le cadre des stratégies indo-pacifiques autour de la Chine, dans la mer de Chine méridionale, dans le détroit de Taiwan, et personne n'a de réaction mitigée face à cela", a ironisé le diplomate.

Des exercices transparents

Il a noté le caractère transparent des exercices, carles partenaires chinois et sud-africains ont ainsi fourni toutes les informations nécessaires.
"Nous sommes pour que chaque pays ait ses droits dans le système international comme le stipule la charte de l'Onu", a conclu M. Lavrov tout en soulignant que la partie russe "ne souhaite aucun scandale et aucune confrontation".
Quant à Naledi Pandor, elle a noté que tous les pays avaient le droit de mener des exercices avec leurs partenaires.

Washington préoccupé

Auparavant, David Feldmann, porte-parole de l'ambassade des États-Unis à Pretoria, en Afrique du Sud, a déclaré que les États-Unis ont appris "avec l’inquiétude" des informations sur les exercices conjoints sur fond de la situation en Ukraine. Le diplomate américain a alors appelé l'Afrique du Sud à coopérer "militairement avec d'autres démocraties".
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