Pour Moscou, Bruxelles a contracté un "virus politique anormal"

© Sputnik . Service de presse du ministère russe des Affaires étrangères / Accéder à la base multimédiaMaria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères - Sputnik Afrique, 1920, 19.11.2022
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L’Union européenne a décidé de s’isoler politiquement car elle souffre d’un "virus politique", a estimé la porte-parole de la diplomatie russe, filant la métaphore du Covid-19.
La stratégie européenne visant à isoler la Russie sur la scène internationale est vaine, a récemment affirmé Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe. Les dirigeants européens font de cet ostracisme une "idée fixe", au point qu’on pourrait croire qu’ils sont "infectés par une sorte de virus politique anormal" les poussant à rester à l’écart, a ironisé la responsable en jouant sur la comparaison avec la pandémie de Covid-19.
"En utilisant la terminologie actuelle, nous pouvons dire que les dirigeants de l'UE, apparemment infectés par une sorte de virus politique anormal, ont décidé de s'isoler de la Russie", a ainsi déclaré Maria Zakharova.
La responsable a ajouté que la plupart des pays du monde n’étaient pas prêts à suivre l’UE dans cette voie. La logique "médiévale" de Bruxelles ramène le monde "à l'époque des hauts murs et des forteresses assiégées", a-t-elles soulignée.
Alors que la rupture avec Moscou a déjà privé l’Europe des hydrocarbures russes, plongeant le continent dans la crise énergétique, Maria Zakharova a enfin déploré que les peuples aient à "payer de leurs poches les erreurs de calculs stratégiques" de leurs gouvernants.

L’Europe à l’isolement

Ce 14 novembre, Josep Borrell avait dévoilé la stratégie européenne vis-à-vis de la Russie, dans un plan en six points. Le premier vise précisément à isoler la Russie sur le plan international, a déclaré le vice-président de la Commission européenne. Non seulement par des sanctions, mais au travers une "bataille de récits".
Des mesures qui serviront à "dégager les points de vue alternatifs du champ de l’information de l’UE", selon Maria Zakharova.
Le récent sommet du G20 avait déjà prouvé que la Russie était loin d’être seule sur le plan international. Le chancelier allemand l’avait d’ailleurs admis du bout des lèvres. Le vote de la résolution pour les réparations à l’Ukraine a aussi clairement montré que les pays africains ne suivaient pas forcément le narratif occidental.
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