La Russie pas complètement isolée au sommet du G20, selon le chancelier allemand

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Le chancelier allemand n’a pas pu répondre à la question de savoir combien de participants au sommet du G20 condamnaient la Russie pour le conflit en Ukraine. "Il y a d’autres points de vue ici, mais ils n’ont pas été comptés."
Olaf Scholz a reconnu qu’au sein du G20 certains pays ne voulaient pas condamner la Russie pour le conflit en Ukraine.
"La plupart des membres ont fermement condamné la guerre en Ukraine et ont souligné qu'elle causait d'immenses souffrances humaines", indique le projet de déclaration finale convenu par les négociateurs des 19 pays du G20 et de l'UE mardi matin.
La question de savoir ce que "la plupart" signifie exactement reste ouverte pour le chancelier allemand.
"Bien sûr, il y a d'autres points de vue ici, mais ils n'ont pas été comptés", a-t-il reconnu, cité par le quotidien allemand Handelsblatt.

Lavrov juge la déclaration finale "politisée"

Il est fait référence à une résolution de l'Onu de début mars condamnant la guerre. 141 des 193 membres de l'Onu avaient voté pour le texte de la résolution et 35 s’étaient abstenus et n’avaient donc pas expressément condamné la guerre. Il s’agissait notamment de trois pays du G20: la Chine, l'Inde et l'Afrique du Sud.
En évoquant ce vote, M.Scholz a signalé qu'il y avait "une certaine ambiguïté" parmi les pays qui se sont abstenus.
Malgré leur vote, beaucoup sont "intimement convaincus qu'il s'agit d'une guerre injuste", a-t-il affirmé.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a indiqué le 15 novembre que les pays occidentaux avaient tenté de "politiser" le projet de déclaration commune finale du sommet des dirigeants des pays du G20 à Bali.
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