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COP27: "Les besoins, les voix et les priorités des peuples africains doivent être reflétés"
COP27: "Les besoins, les voix et les priorités des peuples africains doivent être reflétés"
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Des militants écologistes africains ont appelé les participants à la Conférence des Nations unies sur le changement climatique en Égypte à aider leurs pays à... 07.11.2022, Sputnik Afrique
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L’Afrique, où l’action climatique prend de l’ampleur, a besoin d’aide pour s’adapter au changement climatique et réaliser la transition vers les sources d’énergie renouvelable.Cette aide a été demandée par des militants africains aux participants à la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27) qui se tient en Égypte du 6 au 18 novembre.Les gouvernements et les militants des pays africains ont appelé à plusieurs reprises les pays du Nord à assumer la part du lion de leur contribution au changement climatique et à compenser les dommages.Les promesses de l’accord de Paris ne suffisent plusCependant, les pays développés continuent de ne pas respecter les promesses de financement, tandis que les militants tirent la sonnette d'alarme, notant qu’il est de plus en plus nécessaire.Cependant, tous les militants ne placent plus leurs espoirs dans l'aide de l'UE. Certains d'entre eux ont déjà abandonné toute attente.L'Afrique, bien qu'elle ne représente que 2 ou 3% des émissions mondiales anthropomorphiques, est la zone la plus touchée par les conséquences du changement climatique.La sécurité alimentaire et en eauDes années de mauvaises saisons des pluies dans la Corne de l'Afrique ont entraîné une sécheresse mortelle, qui a été désignée par l'UNICEF comme l'une des pires urgences liées au climat des 40 dernières années.De nombreuses personnes sont obligées de quitter leur domicile à la recherche de nourriture et d'eau, mettant leur santé et leur sécurité en danger.La sécheresse provoque la famine et accroît la propagation des maladies hydriques.L’Organisation météorologique mondiale a indiqué dans son rapport sur l’état du climat en Afrique publié en septembre dernier que "le stress hydrique et les risques liés à l’eau, tels que les sécheresses et les inondations dévastatrices, touchent de plein fouet les communautés, les économies et les écosystèmes africains"."L’augmentation de la demande en eau, conjuguée à des approvisionnements limités et imprévisibles, risque d’aggraver les conflits et les déplacements", affirme le rapport.Un retard de trois ansUn financement de 100 milliards de dollars par an des pays développés à destination des pays pauvres à partir de 2020 avait été promis lors de la signature, en 2015, de l’accord international sur le climat de Paris visant à limiter le réchauffement de la planète. Cette somme devait servir à financer la transition écologique de ces pays moins avancés et les aider à s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique.Selon un rapport commandé par la présidence britannique de la dernière conférence des parties sur les changements climatiques (COP26) qui s’est tenue à Glasgow en novembre 2021, cet objectif pourrait être atteint avec trois ans de retard, en 2023.
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COP27: "Les besoins, les voix et les priorités des peuples africains doivent être reflétés"
Des militants écologistes africains ont appelé les participants à la Conférence des Nations unies sur le changement climatique en Égypte à aider leurs pays à financer l’adaptation au changement climatique et la transition vers les sources d’énergie renouvelables. Ils ont cependant peu d’espoir.
L’Afrique, où l’action climatique prend de l’ampleur, a besoin d’aide pour s’adapter au changement climatique et réaliser la transition vers les sources d’énergie renouvelable.
Cette aide a été demandée par des militants africains aux participants à la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27) qui se tient en Égypte du 6 au 18 novembre.
"Pour que la COP27 soit la 'COP africaine', les besoins, les voix et les priorités des peuples africains doivent être reflétés dans le résultat des négociations", a déclaré la militante climatique kenyane Elizabeth Wathuti à une agence de presse américaine.
Les gouvernements et les militants des pays africains ont appelé à plusieurs reprises les pays du Nord à assumer la part du lion de leur contribution au changement climatique
et à compenser les dommages.
Les promesses de l’accord de Paris ne suffisent plus
Cependant, les pays développés continuent de ne pas respecter les promesses de financement, tandis que les militants tirent la sonnette d'alarme, notant qu’il est de plus en plus nécessaire.
"Les 100 milliards de dollars promis ne suffisent plus. Il faut un financement supplémentaire", a déclaré l’Ougandaise Vanessa Nakate, faisant référence à la promesse de 100 milliards de dollars par an faite par l'Onu, qui a déjà deux ans de retard et n’est toujours pas tenue.
Cependant, tous les militants ne placent plus leurs espoirs dans l'aide de l'UE. Certains d'entre eux ont déjà abandonné toute attente.
"Pourquoi devrions-nous mendier des réponses et de l'argent aux pollueurs alors que nous savons bien qu'ils ne le fourniront pas et que s'ils le font, ce sera sous forme de prêt?", a demandé Hounaidat Abdouroihamane, en provenance des Comores.
L'Afrique, bien qu'elle ne représente que 2 ou 3% des émissions mondiales anthropomorphiques, est la zone la plus touchée par les conséquences du changement climatique.
La sécurité alimentaire et en eau
Des années de mauvaises saisons des pluies dans la Corne de l'Afrique ont entraîné une sécheresse mortelle, qui a été désignée par l'UNICEF comme l'une des pires urgences liées au climat des 40 dernières années.
De nombreuses personnes sont obligées de quitter leur domicile à la recherche de nourriture et d'eau, mettant leur santé et leur sécurité en danger.
La sécheresse provoque la famine et accroît la propagation des maladies hydriques.
L’Organisation météorologique mondiale a indiqué dans son rapport sur l’état du climat en Afrique publié en septembre dernier que "le stress hydrique et les risques liés à l’eau, tels que les sécheresses et les inondations dévastatrices, touchent de plein fouet les communautés, les économies et les écosystèmes africains".
"L’augmentation de la demande en eau, conjuguée à des approvisionnements limités et imprévisibles, risque d’aggraver les conflits et les déplacements", affirme le rapport.
Un financement de 100 milliards de dollars par an des pays développés
à destination des pays pauvres à partir de 2020 avait été promis lors de la signature, en 2015, de l’accord international sur le climat de Paris visant à limiter le réchauffement de la planète. Cette somme devait servir à financer la transition écologique de ces pays moins avancés et les aider à s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique.
Selon un rapport commandé par la présidence britannique de la dernière conférence des parties sur les changements climatiques (COP26) qui s’est tenue à Glasgow en novembre 2021, cet objectif pourrait être atteint avec trois ans de retard, en 2023.