Elon Musk explique comment une Troisième Guerre mondiale pourrait débuter
© AP Photo / Kiichiro SatoElon Musk
© AP Photo / Kiichiro Sato
S'abonner
L’homme d’affaires sud-africano-canado-américain Elon Musk a affirmé que la perte de la Crimée par la Russie pourrait signer le début d’une Troisième Guerre mondiale.
Alors que le climat devient chaque jour plus anxiogène autour du conflit en Ukraine, le milliardaire Elon Musk y est allé de sa petite prévision apocalyptique. Sur Twitter, le patron de Tesla et SpaceX s’est en effet demandé dans quelle condition pourrait commencer une nouvelle guerre mondiale.
C’est selon lui, la perte de la Crimée par Moscou pourrait être l’élément déclencheur. Elon Musk a souligné que la région est d’une importance cruciale pour la Russie, du même ordre qu’Hawaï ou que la baie de Pearl Harbor pour les États-Unis.
If Russia is faced with the choice of losing Crimea or using battlefield nukes, they will choose the latter.
— Elon Musk (@elonmusk) October 17, 2022
We’ve already sanctioned/cutoff Russia in every possible way, so what more do they have left to lose?
If we nuke Russia back, they will nuke us and then we have WW3.
"Si la Russie est confrontée au choix de perdre la Crimée ou d'utiliser des armes nucléaires sur le champ de bataille, elle choisira cette dernière option. Nous avons déjà sanctionné la Russie de toutes les manières possibles, alors que leur reste-t-il de plus à perdre? Si nous frappons la Russie avec des armes nucléaires en réponse, ils riposteront et nous aurons alors la Troisième Guerre mondiale", a-t-il ainsi écrit sur Twitter.
Le fantasque homme d’affaires a ajouté que si la Russie faisait face à une défaite complète et à la destruction de son armée par l’Otan, elle utiliserait aussi sans doute l’arme nucléaire.
Moscou calme le jeu
Alors que beaucoup ont fait part de leurs craintes quant à un éventuel dérapage nucléaire dans le sillage du conflit en Ukraine, Moscou a tenté à maintes reprises de calmer le jeu. Ce 11 octobre, le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, avait ainsi invité les médias à ne pas "attiser artificiellement" le feu sur ce sujet.
Fin septembre, le Président russe, Vladimir Poutine, avait quant à lui fustigé le "chantage nucléaire" mené par Kiev et ses alliés contre la Russie, tant sur le plan militaire que sur le plan du nucléaire civile, avec la montée des tensions autour de la centrale de Zaporojié.
Elon Musk avait déjà affirmé que le risque nucléaire était aujourd’hui "le plus élevé depuis 60 ans". Le patron de Tesla avait par ailleurs proposé quelques pistes sur Twitter pour une résolution rapide du conflit.