"À qui profite le crime?": des députés français perplexes face au "sabotage" des Nord Stream

© AP Photo / Frank HormannNord Stream
Nord Stream  - Sputnik Afrique, 1920, 28.09.2022
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L’origine des explosions pour le moment inexplicables sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 est au cœur des discussions... et d’une enquête. Plusieurs députés français ne balayent pas l’idée qu’il s’agisse d’un sabotage orchestré par les États-Unis. Pour Florian Philippot, Washington "souhaite la 3e guerre mondiale".
Alors qu’une enquête est en cours pour connaître les raisons des explosions ayant fortement endommagé trois conduites des gazoducs Nord Stream, leur nature semble pas susciter de questions. La Premier ministre danoise a estimé, dans la soirée du 27 septembre, qu’il s’agissait bien d’une "action délibérée".
Plusieurs personnalités politiques françaises ne doutent pas une seule seconde que le "sabotage" viendrait de la partie américaine. Le président des Patriotes Florian Philippot a évoqué les propos de Joe Biden datant de début février. Le Président américain a alors promis de "détruire" le gazoduc "si la Russie envahi" l’Ukraine.
À la question d’un journaliste de savoir comment ils allaient procéder, Joe Biden a répondu qu’ils "en seraient capables".
Qui plus est, l’ancien ministre polonais des Affaires étrangères Radek Sikorski a publié une image de la mer tachetée de gaz en commentant "Merci les États-Unis". Cela n’est pas non plus passé inaperçu pour M.Philippot qui a épinglé Washington pour "souhaiter la 3e guerre mondiale".
En outre, l’économiste Philippe Herlin s’est moqué du fait que "les médias veulent nous faire croire que ça pourrait venir des Russes, alors qu’ils leur suffit de tourner le robinet". Pour lui, "ça vient des USA bien sûr, plus de retour en arrière possible."
Nombreux sont ceux, comme les députés François Asselineau et Gilbert Collard, qui se demandent "à qui profiterait le crime". D’autres, comme Marine Le Pen, insistent sur une enquête. Enquête que la Suède a lancé la veille, l’une des explosions s’étant déroulée dans sa zone économique exclusive et l'autre dans celle du Danemark.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a promis "la réponse la plus forte possible" à la "perturbation délibérée des infrastructures énergétiques européennes actives".
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